dimanche 8 novembre 2009

Oh, 'y en a plus !

-Neuf personnes sur dix aiment le chocolat. La dixième ment-

"Oh, 'y en a plus !" Je suis sûre que cette phrase revient assez souvent dans une semaine. Beh oui, vous savez, vous allez chez Delhaize, GB, Carrefour, Match (les grandes surfaces en somme), vous achetez un paquet de, mettons, Chokobons. Les paquets sont assez grands, donc, pour gagner de la place dans le sac vous videz le paquet dans ledit sac (avouez-le, tout comme moi, vous mettez vos Chokobons dans un endroit sûr, qui n'est donc pas l'armoire à bonbons, cela va de soi, pour ne pas qu'ils soient dévorés par quelqu'un d'autre). Mais ! Là, en général, on ne sait pas où on en est dans ses comptes. En bref, vous ne comptez pas le nombre de Chokobons que vous mangez, vous vous dites qu'il y en a encore bien un dans le fond du sac ou, éventuellement, dans la couture, mais non. Vous vous êtes jetés sur le dernier, sans le laisser fondre dans la bouche et vous voilà, avec ce goût délicieux qui vous titille les papilles gustatives et une seule pensée : "Meeeeeeeerde ! C'était le dernier ! Oh, 'y en a plus !"

Si les publicitaires de Axe ont eu la brillante idée d'inclure un compteur dans chaque coffret de leur déodorant, pourquoi ce n'est pas le cas pour les andouilles de Kinder ? Un clic à chaque Chokobon mangé, c'est quand même pas compliqué ! On éviterait les mauvaises (Kinder) surprises et les cacas nerveux en fin de journée parce que le quota de Chokobons à manger sur la journée n'a pas été atteint !

Le message que je veux faire transparaître est le suivant : si les lumières de Kinder ne se décident pas à apporter une solution à ce gros problème, la firme aura de sérieux ennuis ! Nous mettrons un terme à l'emprise qu'a Kinder sur le monde entier! Et on ira chez Côte d'Or (par le chemin, il y a un nouveau "Côte d'Or au Speculoos"... À essayer d'urgence). Ouais, les gars, rêvez pas, une vie sans chocolat, c'est improbable : les filles en ont besoin pour diverses raisons (qui seront expliquées prochainement) et les garçons pour éviter que les filles ne leur fassent une tête comme un chou-fleur parce qu'elle n'ont pas eu leur dose de chocolat.

-Est-ce que la maman d'un œuf de Pâque, c'est une poule en chocolat ?-

Chouk@

lundi 2 novembre 2009

Tic, toc... it's time for a consultation !

Mes chers lecteurs, je vous ai bien délaissés ces derniers temps. J'ai finalement fait ce que je m'étais promis d'éviter : laisser mon blog à la dérive. Mais, je ne le ferai plus ! Promis ! Croix d'bois, croix d'fer, si j'mens, j'vais en enfer (vous voyez, je connais la chanson). Que soit, ce n'est pas pour vous rappeler les formules de notre enfance que j'ai repris la plume... mmmh... Les touches... ? 'Sonne moins bien que la plume quand même... Ouais, bon, soit, que je rédige un nouvel article, on évitera ainsi les quiproquos.

Je disais donc, ce n'est pas pour vous rappeler les formules de notre enfance, mais bien vous signaler deux-trois petites choses. Des égarements de l'esprit, un trouble mental dans lequel l'esprit se fixe sur un seul point; une obsession, une idée fixe. Tiens, ça m'rappelle un petit chien blanc... ok, je sors.

Bref, je vais aborder ce sujet qui, finalement, nous concerne tous. Des manies, des TOC qui sont rarement agréables à vivre, encore moins pour ceux qui doivent supporter les "toqués", appelons-les comme cela. Je tiens à préciser que l'emploi de ce terme n'est absolument pas péjoratif, vu que ce texte est avant tout là pour amuser et que je suis moi-même toquée. Nous allons voir comme il peut être assez comique de regarder des toqués...

Une petite liste de ceux que j'ai observé vont pouvoir vous aider à comprendre pourquoi :

- Un des plus grands TOC est bien sûr le rangement. Qu'il soit opéré par ordre alphabétique, par couleur, par taille, par nom, par catégorie ou en bordel (si, si, le rangement "en bordel" existe), tout le monde range ses affaires de façon un peu spéciale.
Perso, mes affaires sont classées par ordre alphabétique (en ce qui concerne DVD, CD, etc.) et par taille pour tout ce qui peut être mis dans la catégorie "magazines" (en partant du plus grand qui se trouve à la base de la pile jusqu'au plus petit qui, lui, se retrouve au sommet, cela va de soi). Si vous trouvez une certaine logique à ce que je dis, c'est que vous êtes dans la même galère. Eeeeet si !

-Celui-ci est souvent repéré chez les gens un peu tête en l'air. C'est celui qui vous fait marcher pour rien, avoir le cœur qui s'arrête de battre pendant un millième de seconde, qui vous fait pousser des cheveux blancs avant l'âge. Vous savez, celui qui déclenche une petite voix dans votre tête qui répète sans cesse : "T'es sûr(e) d'avoir éteint la TV ? Et la lumière ? Meeeerde, je crois qu't'as oublié de fermer la porte ! Re-meeeerde, t'as pas verrouillé ta bagnole !" Et j'en passe. Ah vous voyez, vous commencez à vous dire : "Ah ouais, c'est vrai". Quand je vous dis qu'on est tous fous.

- En voilà un pour les maniaques. Vous vous souvenez du gars ou de la femme (dans ce cas-ci, ce sera probablement de la femme dont vous allez vous rappeler) qui passait toujours derrière vous quand il/elle vous demandait de ranger quelque chose, de laver quelque chose, de vider quelque chose. Vous savez, cette mère qui regarde toujours très attentivement ce que vous faites et qui attend le bon moment pour vous dire : "Ouais, c'est bon, laisse-moi faire, de toute façon, on peut jamais rien te demander !". Alors, vous vous en souvenez? Eh beh vous êtes devenu comme vot' mère !

- Voici un de mes préférés. Le col blanc qui est en retard pour son staff meeting (oui, aujourd'hui réunion du personnel ça fait un peu con), mais qui doit quand même se taper les transports en commun parce que sa femme a décidé de prendre la voiture ce jour-là. Vous voyez lequel ? Mais si, celui qui regarde sans cesse l'horloge de la gare dans l'espoir que le train va arriver plus vite s'il engueule sa montre en lui disant d'avancer plus rapidement. Il marche dans tous les sens avec son petit attaché-case et dès que le train arrive, il fonce comme un taureau dans le wagon de 2ème classe, parce que, sa femme a oublié de lui donner son abonnement de train de 1ère classe...

- Il est sympa aussi celui-là. Celui-ci, c'est un fait indubitable, c'est universel (je ne compte bien évidemment pas les gens ponctuels dans cette catégorie). Vous l'avez certainement déjà remarqué, tellement il est gros (le TOC, pas le gars qui l'a).
Situation : le matin, parfois, les gens sont en retard. Cependant, le lit les ayant accueillis à draps ouverts la veille, il ne veulent pas se défaire de leurs couvertures toutes chaudes, surtout en hiver. Ils doivent logiquement quitter la maison vers 8h30 pour arriver aux alentours de 9h30 sur le lieu de travail. Pour cela, ils se lèvent à plus ou moins 7h30. Mais ! Ils se disent qu'ils peuvent grappiller encore quelques minutes de sommeil. Le réveil a déjà sonné 6 fois et à chaque fois, ils l'ont éteint. Et là, c'est même pas la panique. Il est 8h20 et ils se disent : "Roh ! Mais, en fait, j'ai l'temps ! Je peux encore déjeuner, me doucher, me laver les dents, préparer mes tartines pour ce midi, le café je le prendrai en route". Sauf qu'ils sortent de la maison entre 9h et 9h15 et que le café, dans leur course, il sera renversé sur la moquette du bureau ET sur la chemise blanche en arrivant.

- Celui-ci n'est pas évident à repérer, mais un fois que c'est fait... Vous devez bien observer les gens qui marchent. Souvent, ils sont seuls et n'ont donc rien à dire. Mais ils ne sont pas inactifs pour autant. Non, non, en fait, leur esprit reste concentré sur un chose précise : le nombre de pas qu'ils font. Et ça marche aussi pour les gens qui montent des escaliers ou les descendent, au choix. Si vous les rejoignez pendant un moment de concentration extrême, ils ne vous remarqueront même pas. Ou alors, si vous attendez une réponse de leur part, vous aurez droit à un glorieux : "mmh-mmh".

- Allez, un petit dernier pour la route. Il est assez sympa à regarder. À vivre aussi, si on a un peu d'humour. Ici, je prendrai le cas des étudiants montois. Pourquoi ? Et bien, parce qu'à Mons, on a les Intras Muros, autrement dit, les navettes gratuites. Elles roulent sur trois circuits différents : le A, le B, le C. Les EIIiens prennent, en général, le A, pour aller à la gare ou la Paile d'Or. Il faut savoir que l'arrêt de bus n'est pas à côté de l'école. Il se trouve tout de même à une centaine de mètres ou plus de l'établissement. Il faut aussi savoir que les étudiants sont assez feignants. Il faut également savoir qu'à Mons, les rues, elles montent et elles sont pavées (je dis bien "elles montent" parce que, peu importe la destination, on doit jamais les descendre, comme par hasard).
C'est là que commence le spectacle. À un moment donné, tandis que vous marchez sur le trottoir qui longe l'EII, vous pouvez apercevoir un étudiant passer à toute vitesse en criant : "J'ai pas l'temps, j'prends un A!". Quelques minutes plus tard, il va y avoir un échange de sms : " Ouf, j'ai eu le bus !", "Mais, tu vas où que tu courrais comme ça ? Il est à peine 14h00 !". Là, 2 réponses possibles : 1) à la gare... 2) à la Paile...
Moralité de cette histoire : l'étudiant moyen est prêt à sprinter un 400 mètres digne des jeux olympiques pour attraper un bus (dans lequel il respirera comme un bœuf pour récupérer un minimum de souffle) et arriver à destination en 5-10 minutes alors qu'il pourrait marcher 1500 mètres à son aise en même pas 20 minutes. Oui, ça m'est déjà arrivé, et alors ?

Voilà, tout est dit. En attendant, ne faites pas attention à ceux qui vous traitent de fous parce que vous avez des manies assez... spéciales. Je ne dis pas non plus que vous ne devez pas faire d'efforts pour les réprimer. Mais ne les faites pas complètement disparaître, parce que je n'aurai plus de distraction quand je serai toute seule.

Chouk@