jeudi 4 juillet 2013

Le Roi, la Loi, la Liberté

En 2013, on retiendra pas mal de choses, surtout sur le plan royal. En effet, après la famille d'Orange, c'est au tour de la famille de Saxe-Cobourg et Gotha d'être au centre des médias. C'est à présent officiel, le Roi Albert II de Belgique prend sa retraite. Il laisse son trône à son fils aîné, le Prince Philippe, qui devient ainsi le futur roi des Belges.



Albert II est l'un des rois belges les plus appréciés de son peuple. Sa personnalité sympathique, douce et joviale a fait du roi que l'on n'attendait pas celui que tout le monde adore. Jamais à l'abri d'un fou rire, Albert a su se faire une place dans le cœur des Belges durant ses vingt années de règne. Notre roi a toujours réussi à calmer les esprits en temps de crise, à redonner espoir lorsque la Belgique baissait les bras, mais surtout, il a toujours réussi à nous faire sentir belges avant tout. Il s'est toujours exprimé dans les trois langues officielles du pays, faisant de lui un roi belge, et non francophone, comme le maintiennent ses détracteurs. Il a toujours représenté l'unité du pays, les liens entre les Belges, le sentiment d'appartenance à notre nation.

Cependant, S.M. le roi Albert II arrive à la fin d'une ère. Il a décidé de laisser place à son fils aîné, Philippe. Contrairement à son frère Laurent, Philippe s'est toujours tenu à l'écart des ennuis et a toujours donné l'image du parfait successeur au souverain. Il est devenu une représentation parfaite du fils modèle, représentation qui s'est renforcée le jour où il lia son destin à celui de Mathilde. Toutefois, l'héritier au trône n'a pas toujours été très aimé. En cause, son air sévère, son sérieux inébranlable, et la distance qu'il semblait maintenir entre sa famille et le peuple. Le couple modèle qu'il forme avec Mathilde devenait petit-à-petit un couple froid et irritant. Le voir monter sur le trône royal n'en réjouissait que très peu, et la tâche n'allait donc pas être aisée pour ce prince mal-aimé. C'était sans compter le coup de pouce du futur ex-roi. En effet, ces derniers mois, Albert a envoyé Philippe en mission, fait rarissime dans le passé. Philippe a tout doucement repris les rênes et a ainsi eu l'occasion de redorer son blason. Tactique payante pour la famille royale, c'est une situation win-win où le prince regagne le cœur des Belges et où les Belges regagnent confiance en leur futur roi.

Philippe, qui, peut-être par la force des choses, ressemble de plus en plus à son père, va néanmoins devoir redoubler d'effort pour s'imposer en roi. Malheureusement, la conjoncture actuelle ne permettant aucune marge d'erreur, le futur roi va devoir jouer d'ingéniosité pour se faire accepter. Les partis anti-monarchie ne seront pas tendre avec la famille royale, profitant de ce moment de flottement pour attaquer. Les prochains mois nous montreront la capacité de Philippe à s'adapter ainsi qu'à assumer son rôle de souverain. Les prochains jours nous en apprendront certainement plus sur l'avenir du petit prince devenu roi.


Le Roi Albert II, qui vit ses derniers jours en tant que souverain, cédera donc sa place à son fils le jour de la fête nationale, le 21 juillet. Nous n'avons plus que quelques jours à attendre avant de nous réunir pour montrer notre unité, l'unité de notre Belgique.



Et pour être sûre que tout le monde sache quoi chanter le 21, voici la Brabançonne en français et en néerlandais.






Chouk@

lundi 27 mai 2013

"Y a pas d'cerveau chez les idiots"

Il est grand temps que j'aborde le sujet. J'en ai assez d'entendre toujours la même chose et de voir que les gens ne veulent pas comprendre.  Je vous explique : aujourd'hui se tenait, espérons-le, la dernière manifestation contre le mariage pour tous en France. Pourtant, la loi a été votée et le mariage légalisé. Cela n'empêche pas les partis de droite et extrémistes d'exiger que cette loi soit revotée en 2014, lors des élections municipales. À croire que les Français conservateurs et opposés à  l'évolution des mœurs de la société n'ont pas compris - ou ne veulent - pas comprendre qu'ils auront beau danser sur leur tête, ça ne changera rien. 

J'en ai assez d'entendre la même chose depuis des mois. J'en ai assez de ces slogans débiles ("Y a pas d'ovule dans les testicules", "Non au 'mariage' homo, sauvons la famille" et autres). J'en ai assez de voir des conformistes et des pseudo-catholiques refuser de laisser les gens en paix. J'en ai assez de cette République qui s'est battue pour la liberté en 1789 et qui revendique tous les jours que l'Hexagone a pour unique leitmotiv "Liberté, Égalité, Fraternité" alors que cette phrase aujourd'hui désuète est bafouée tous les jours. J'en ai assez de ces Français qui se tirent dans les pattes, qui se ridiculisent sans l'aide de personne et qui prennent tous les autres de haut malgré tout ça. J'en ai assez de ces idiots sectaires.

Bon, maintenant que je suis calmée, je vais me recentrer sur le but premier de cet article. J'ai en fait une simple question rhétorique qui me trotte dans la tête depuis plusieurs mois. Mais qu'est-ce que ça peut bien leur faire que deux personnes qui s'aiment se marient et adoptent des enfants ? Après un débat houleux avec mon père, je me suis posée cette question et je me suis dit que c'était peut-être un problème générationnel. Ce n'est pas un problème lié à l'éducation, puisque mon point de vue est diamétralement opposé à celui de mon père qui m'a pourtant élevé avec ma mère qui, elle, a une opinion mitigée. 

Je pense que les mentalités et les générations évoluent, et qu'il faut s'adapter à son temps. C'est bien évidemment toujours plus facile à dire qu'à faire, mais c'est nécessaire. La majorité de ma génération (les années 1990) est ouverte à l'idée que des homosexuels se marient et adoptent des enfants. Je pense même qu'on s'en fout pas mal, puisque ce n'est pas notre vie, cela ne nous regarde pas. Voilà, c'est là où je veux en venir. Cela ne regarde personne, mises à part les personnes directement concernées. Chacun a le droit à une vie privée respectable et respectée, que leurs choix liés à leur orientation sexuelle soient ou non entrés dans les mœurs et dans les bonnes grâces des décideurs. Mais des décideurs de quoi, au juste ? Ils n'ont pas le droit de prendre des décisions qui ont une influence directe sur la vie personnelle des gens. Comme je l'ai dit plus haut, chacun a le droit à une vie respectable et respectée. 



Ce qui me gêne, c'est la stupidité du raisonnement. Et des arguments. Je vous explique. Prenons un simple exemple. Je suis une femme hétérosexuelle et je suis en couple avec un homme hétérosexuel. Lui est plutôt du matin, moi du soir. Il préfère la lumière tamisée, je préfère les bougies. Il préfère garder ses chaussettes, je préfère mettre un bandeau de nuit. Il préfère écouter Justin Bieber, je lui mets une claque, le menace de le quitter et on écoute Passenger. Voilà le topo. Après disons un an, il me fait sa demande. Là, on me dit : "Mademoiselle, vous ne pouvez vous mariez avec cet homme, il garde ses chaussettes pendant les moments intimes.". "Et alors ? Il veut écouter Justin Bieber. Ça, ça devrait être interdit !". "Mademoiselle, désolé, mais vous ne pouvez vous marier avec cet homme, c'est illégal". Sous quel prétexte ?

Maintenant, modifions quelque peu cet exemple. Je suis une femme homosexuelle et je suis en couple avec une femme homosexuelle. Elle est plutôt du matin, moi du soir. Elle préfère la lumière tamisée, je préfère les bougies. Elle préfère garder ses chaussettes, je préfère mettre un bandeau de nuit. Elle préfère écouter Justin Bieber, je lui mets une claque, la menace de la quitter et on écoute Passenger. Voilà le topo. Après, disons, un an, elle me fait sa demande. Là, on me dit : "Mademoiselle, vous ne pouvez vous mariez avec cette femme, c'est illégal". Sous quel prétexte ?

Cet homme hétérosexuel et cette femme homosexuelle ont les mêmes défauts, mais l'un d'entre eux est considéré comme une faute grave allant à l'encontre de la bienséance française: ils sont aimés par une femme, dans ce cas-ci. Pourtant, tout est identique. Sauf le raisonnement. Raisonnement selon lequel une femme ne peut en aimer une autre et se marier, et un homme ne peut en aimer un autre et officialiser leur union. Pourquoi, au fait ? Parce que ça gêne. Voilà la stupidité du raisonnement et de l'argument, parce que j'ai dit plus haut qu'il y en avait plusieurs, mais ce n'est pas le cas. Il n'y a qu'un seul argument qui est décliné sous plusieurs formes: "ça ne se fait pas", "c'est pas normal", "c'est contre nature", "c'est immoral", etc. Ils n'en restent pas mois des "arguments" sans fondement.

Je n'essaye pas d'argumenter de mon côté, je sais que je suis partie pour la gloire si je le fais. Les personnes qui avancent ces excuses sont des personnes fermées et qui n'ont pas la même mentalité, qui ne sont pas de la même génération. Et je ne leur en veux pas. Chacun son point de vue. Ce que je ne supporte pas, c'est que l'ont veuille empêcher des gens qui s'aiment de le montrer à tout le monde, comme les couples hétérosexuels le font. Mon unique réponse est : "Et alors ? Qu'est-ce que ça peut bien te faire ? Tu vis avec eux ? Tu vis chez eux ? Dans ce cas, fous-leur la paix". Nous n'avons aucune raison de ne nous immiscer dans la vie des autres, quel qu'en soit le motif.



L'autre sujet épineux, et qui irrite tout particulièrement les Français (je parle d'eux dans ce cas-ci, mais ils ne sont pas les seuls), c'est les enfants. Vous avez certainement déjà entendu cette phrase à maintes reprises : "Moi le mariage homo, ça va, mais l'adoption, je suis contre." Je réitère ma question. Pourquoi ? Qu'est-ce que ça peut bien faire ? À ma question, beaucoup répondent : "Mais enfin, imagine un peu les moqueries à l'école ! Et comment ils font à la maison ? Qui fait maman, qui fait papa ?". 

Premièrement, c'est rébarbatif, mais qu'est-ce que ça peut faire ? C'est de l'ordre de la vie privée. Ce que nous faisons chez nous, les personnes avec qui nous avons des relations, le job que nous faisons, la famille que l'on ne choisit pas, tout ça, ça ne regarde que nous et personne d'autre.

Deuxièmement, les gosses se font chahuter à l'école tous les jours pour tout et n'importe quoi. Qu'ils aient un surpoids, qu'ils soient roux, qu'ils portent des lunettes, qu'ils aient un long nez, qu'ils aient les yeux bridés ou qu'ils n'aient pas les derniers gadgets à la mode, dans la cour de récré, les enfants sont toujours des cibles. Ils n'ont pas besoin d'avoir des parents hétéros pour y échapper.

Troisièmement, les stéréotypes sont faits pour se rassurer. "Qui fait papa et qui fait maman" est un cliché auquel, nous, les hétéros, avons pensé à un moment. Il est normal de se poser des questions sur ce que l'on ne connaît pas. En revanche, il est moins normal de juger sans connaître. De plus, dans cette histoire, les clichés sont en partie responsables des diverses interdictions relatives à l'homosexualité. N'oublions pas qu'un enfant a besoin de deux parents qui s'aiment avant toute chose. Qu'est-il préférable d'offrir à un enfant ? Des parents hétéros qui se tapent dessus parce qu'ils boivent trop, se drogue à outrance et ne savent plus s'occuper de leur famille ? Ou des parents qui s'aiment, qui ont leurs difficultés, mais qui font tout pour garder l'équilibre et le cocon familial intacts, qu'ils soient hétéros ou homos ? 

Je pense que vous avez compris mon point de vue. Il est grand tant que dans nos prétendues démocraties, on laisse les gens en paix. Peu importe leur race, leur orientation sexuelle ou le nombre de leurs dents. Interdire à quelqu'un de se marier parce qu'il aime une autre personne est purement et simplement de la dictature. La démocratie est une utopie qui ne sera peut-être jamais atteinte tant que certains hommes ne seront plus faussement altruistes et vraiment égoïstes.

Et comme je l'ai dit sur mon tumblr, au slogan "Y a pas d'ovule dans les testicules", j'envoie le mien : "Y a pas de cerveaux chez les idiots". Et pourtant, on en fait pas tout un plat.

Chouk@

lundi 29 avril 2013

Le 11 de base

Je vous le dis tout de suite, cet article n'a absolument rien à voir avec le foot. En fait, je m'apprêtais à regarder le premier épisode de Beauty and the Beast, une série que je viens de découvrir. J'ai lancé Quicktime, et comme il faut toujours une plombe avant qu'il ne daigne s'ouvrir, je suis allée voir mon compte Facebook. Là, j'ai vu un message de Soy, qui m'invitait à aller faire un petit tour sur son blog. Me voilà donc en train de me faire avoir. Mais ! De bloggeuse à bloggeuse, pas le choix, 'y a des règles à respecter.



Donc, le but du jeu, c'est que je vous dise 11 trucs sur moi, que je réponde à 11 questions que la bloggeuse précédente m'a posé et que je pose moi-même 11 nouvelles questions à 11 autres bloggeuses... Bon, allons-y.

Les 11 trucs à savoir :
  1. J'ai des tocs d'ordre alphabétique ;
  2. Le tapis dans ma chambre représente une marelle ;
  3. J'adore les cerises ;
  4. La Belle et la Bête est mon Disney préféré ;
  5. Je veux visiter les États-Unis ;
  6. Je ne bois pas d'alcool ;
  7. Je chante. Beaucoup. Trop ;
  8. Mes chanteurs préférés sont les Maroon 5 et Pink ;
  9. Je ne mets que des Converses (sauf occasion spéciale, œuf corse) ;
  10. Je pleure devant 95 % des films que je regarde ;
  11. Je ne suis pas rousse.
Les 11 réponses :
  1. Un truc à faire absolument avant de mourir ? Aller voir Pink en concert ;
  2. Un jeu vidéo préféré ? Les Mario's, les Assassin's Creed et les Resident Evil. Et Pokémon ;
  3. Un dessin animé d'enfance ? Sailor Moon, DBZ, Nicky Larson (et tous les autres mangas de cette époque, en fait) ;
  4. Une citation ? "Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul" ;
  5. Un livre fétiche ? Les Maxime Chattam. Tout particulièrement L'âme du mal ;
  6. Une mauvaise habitude ? Je procrastine comme je respire ;
  7. Un souvenir inoubliable ? Mon année en Erasmus à Anvers ;
  8. Un produit de beauté ? Haha, non ;
  9. Un grigri ? Non, mais je devrais peut-être en chercher un, vu mon bol... ;
  10. Un gros mot ? Merde ;
  11. Une qualité ? À l'écoute.
Les 11 questions :
  1. Pourquoi avoir commencé un blog ?
  2. Une série préférée ?
  3. Un légume détesté ?
  4. Ton plus grand moment de solitude ?
  5. Un dessert favori ?
  6. Le vêtement dont tu as le plus honte ?
  7. Un super pouvoir ?
  8. Un jouet d'enfance ?
  9. Les prothèses dentaires, pour ou contre ?
  10. Un blog favori et à faire partager ?
  11. Une blague ?
Les 11 suivants sur la liste seront les gens qui liront cet article et qui prendront le temps de faire passer ce Liebster award !

Chouk@

samedi 13 avril 2013

La magie du rêve

Hier, j'ai eu une discussion avec une amie. Une discussion assez simple, qui traite d'un sujet simple et pourtant si compliqué à aborder à notre âge. Nous avons parlé de notre avenir en quelque sorte. 

En discutant avec elle, j'ai fait un bond de dix ans en arrière, car nous nous sommes demandé ce que nous voulions réellement faire de notre vie. Elle est diplômée, je le serai bientôt, je l'espère. Néanmoins, après six années passées aux études, nous ne savons toujours pas exactement ce que nous voulons faire. 

Je lui ai dit que la société nous bourrait la tête de rêves et qu'elle les détruisait au moment crucial du choix de carrière. En effet, elle nous permet de croire que nous pourrions devenir chanteurs, peintres, producteurs de films, acteurs, designers, tatoueurs, écrivains, etc. Tous ces métiers artistiques - à risques - qui font secrètement rêver beaucoup d'entre nous. Puis, à la fin de nos études secondaires, elle nous susurre très discrètement à l'oreille qu'il faudrait remettre les pieds sur terre et entamer des études de droit, de médecine, de traduction, de physique, de biologie et ainsi de suite. En tant que bons moutons de Panurge, nous suivons les pas des plus grands érudits.

Puis arrive le temps des regrets, ce temps où, au détour d'une rue, nous apercevons une publicité ; devant un kiosque à journaux, nous apercevons un magazine ; dans un musée, nous apercevons une toile ; au cinéma, nous apercevons une affiche ; au coin d'une rue, nous apercevons notre rêve. C'est à ce moment, en fait, que tout se joue. Pas au moment où la société nous demande, à nous ados de l'époque, de choisir le chemin que nous sommes censés suivre toute notre vie sans courber l'échine. Au contraire, c'est précisément au moment où nous nous rendons compte de ce que nous voulons réellement que nous avons une vraie opportunité de choisir notre voie. C'est en discutant de notre avenir avec une amie autour d'un verre que nous savons. Nous savons.

Alors, quoi que l'on vous incite à faire pour respecter les canons de notre société, quoi que vous décidiez de faire, quoi que vous fassiez, agissez en fonction de votre rêve. 

Pour citer un des plus grands rêveurs que l'Homme ait jamais connu : 

"Tous nos rêves peuvent devenir réalité, encore faut-il avoir le courage de les poursuivre" 
Walt Dinsey

N'ayez pas peur, la magie du rêve n'est pas un mythe. 

Chouk@

jeudi 11 avril 2013

Blocus rienafoutrus sericus

Il y a quelques mois, je vous proposais quelques séries à regarder pendant vos différents blocus. Ceci dit, le blocus de juin étant passé depuis longtemps, vous avez certainement déjà terminé de regarder les cinq séries que je vous conseillais. Vous allez me dire : "ouais, mais pendant le blocus de Noël, on avait rien à regarder !". Pas faux, mais je me suis dit que les fêtes de fin d'années auraient bien rempli vos agendas, et que vous deviens encore digérer le foie gras, la bûche et la galette des rois. 

Nous voici donc arrivés au blocus de Pâques qui rime avec "Dis, on regarde quoi aujourd'hui, Jacques ?"...  Je vous propose donc cinq nouvelles séries (je précise encore une fois que ces séries sont nouvelles pour moi, ce qui veut évidemment dire que vous les connaissez peut-être déjà) afin d'occuper vos vacances pascales. N'hésitez pas à cliquer sur les titres pour voir ou revoir les trailers ! 

1 - Rizzoli and Isles (saison 3 - En cours)


Genre : policier, comédie
Synopsis : Jane Rizzoli, une enquêtrice de Boston, fait équipe avec le médecin légiste Maura Isles pour résoudre des crimes.

Cast : Angie Harmon, Sasha Alexander, Lorraine Bracco, Bruce McGill, Jordan Bridges, Lee Thompson Young

Commentaire : TNT nous propose une série mêlant enquêtes policières et humour. Rien de bien neuf, donc. Néanmoins, Rizzoli and Isles est un peu différente des autres séries de ce genre. En effet, les deux principaux personnages sont des femmes au caractère bien trempé et aux personnalités diamétralement opposées. L'une est flic, l'autre est médecin légiste ; l'une est un peu garçonne, l'autre est féminine à l'excès ; l'une est une fille de plombier, l'autre est issue d'une famille riche ; l'une est instinctive, l'autre est pragmatique. Bref, tout les oppose, pourtant, elles sont meilleures amies. C'est évidemment cette dimension qui nous intéresse dans cette série, car elle n'apparaît pratiquement jamais dans les séries du même genre. Rizzoli and Isles est donc une série très drôle et très touchante, tant les personnages sont liés par le sang ou l'amitié. 

Note : 5/5

2 - Burn Notice (saison 7 - En cours)


Genre : drame, espionnage, comédie
Synopsis : Lorsqu'un agent secret est viré, il ne reçoit pas une lettre des ressources humaines, mais une "Burn Notice". Sans en connaître la raison, l'ex-espion Michael Westen en a été victime et le gouvernement en a fait un indésirable. Aidé de son ex-petite amie et de son ancien partenaire, Michael cherche à savoir la raison de son eviction. Pour parvenir à ses fins, il ne peut employer les méthodes habituelles et doit éviter à tout prix d'attirer l'attention de ses anciens collègues espions. Afin de financer son enquête personnelle, il propose ses services à ceux que le police ne peut pas, ou ne veut pas, aider...

Cast : Jeffrey Donovan, Gabrielle Anwar, Bruce Campbell, Coby Bell, Sharon Gless

Commentaire : Je sais, Burn Notice en est déjà à sa septième saison, mais je l'ai découverte il y a peu. USA Network fait un carton avec cette série, et on comprend vite pourquoi : espionnage, amour, amitié, famille, action, armes, technologie, etc. Tous ces thèmes ont tendance à captiver, et lorsqu'ils sont réunis dans une même série, avec des acteurs de cet acabit, ça donne un cocktail explosif. Burn Notice n'est pas difficile à comprendre et suivre, contrairement à certaines séries évoquant le thème de l'espionnage. Le scénario est très bien ficelé, les personnages ont une dimension plus que réelle et l'humour est quasi toujours au rendez-vous. Seul hic, on peut vite se lasser si l'on n'est pas captivé par la trame principale. En effet, le thème principal étant l'espionnage, les enquêtes peuvent parfois être répétitives. Toutefois, la série reste un must-see.

Note : 4/5

3 - Once Upon a Time (saison 2 - En cours)


Genre : drame, fantastique
Synopsis : À Storybrooke, les contes de fées existent encore. C'est ce que va découvrir Emma, une jeune femme au passé trouble, embarquée dans un merveilleux et tragique voyage par le fils qu'elle a abandonné 10 ans plus tôt. Elle croisera sur son chemin la méchante Reine, qui n'est autre que l'impitoyable maire de la ville, Blanche Neige, devenue la douce Mary Margaret Blanchard, Tracassin, l'effrayant expert en magie noire ou encore Archie, le sympathique Jiminy Cricket local. Avec son arrivée, c'est l'espoir de toute une communauté amnésique qui renaît...

Cast : Jennifer Morrison, Ginnifer Goodwin, Lana Parilla, Robert Carlyle, Josh Dallas, Jared Gilmore.

Commentaire : Comment ne pas vous parler de le bombe d'ABC ? Vous êtes fan des contes de Grimm ? Vous adorez Disney ? Les contes de fées vous fascinent ? Once Upon a Time devrait vous satisfaire. Once Upon a Time retrace l'histoire des personnages de contes de fées, mais y ajoute certains éléments. Ces ajouts démystifients les personnages si purs des contes de fées, car ils montrent leurs faiblesses, leur côté sombre. C'est pourquoi cette série est incroyable. Au début, on a tendance à se dire que c'est encore une série un peu cul-cul, et pourtant, au fil des épisodes, le fil conducteur s'épaissit autant que le mystère, et la curiosité prend le pas. Les acteurs sont bons, même très bons, et la présence de nombreux guests ajoute souvent un peu d'excellence à la série. Le scénario peu paraître un peu simplet, mais tout se tient, les histoires s'entremêlent et les destins se croisent. Avec Once Upon a Time, les contes de fées que vous connaissez prennent une toute autre dimension, une dimension souvent inattendue. 

Cette fois-ci, je ne vous propose que trois séries, mais c'est déjà pas mal, vu les blocus de Pâques et juin. Bon visionnage, et vive la procrastination !

Chouk@

lundi 18 février 2013

Mise à jour pas folichonne

Il y a un mois environ, j'ai voulu écrire un article sur la SNCB. Oui, je sais, c'est pas comme si la toile n'en regorgeait pas. Bref, j'AI VOULU écrire cet article, mais iTunes en a décidé autrement. Je me doute que vous vous demandiez ce que le bijou de Steve Jobs vient faire dans cette histoire, je vais donc vous l'expliquer.
 
Comme je disais, il y a environ un mois, j'étais en stage et je devais prendre le train à la gare du Nord pour rentrer dans mes pénates. Là me vient une idée : décrire les retards incessants de la SNCB à l'aide d'une vidéo assez simple de plus ou moins 1 minute. J'ai tout de même dû faire plusieurs essais, ce qui m'a valu des regards douteux, des sourires gênés et certainement une presque intervention de la sécurité.
 
Quoiqu'il en soit, ma vidéo en poche, je rentre fièrement chez moi et me dis que j'ai le temps, que je ne vais pas écrire mon article tout de suite parce qu'il a encore besoin de mijoter quelques jours dans mon beau cerveau. Enfin, ce n'est pas vraiment la raison. C'est simplement que j'avais envie de me poser devant The Voice et Twitter comme une dingue. En gros, j'ai procrastiné, oui, et c'est pas nouveau.
 
Au bout de quelques jours, je me dis que j'ai assez réfléchi à l'article (...) et j'allume mon PC pour pouvoir coucher mes idées sur papier virtuel. Je me dis aussi que je vais d'abord transférer la vidéo de mon iPod pour en vérifier la qualité une fois enregistrée sur mon ordinateur.

Vous vous doutez bien sûr que les choses ne se sont pas déroulées comme prévu et que j'allais m'en vouloir d'avoir attendu. Je branche mon iPod et là (le fameux "et là" synonyme de "haha, tu vas voir la tuile qu'elle a prise !"), là, iTunes me suggère de faire une mise à jour. Quand je dis "suggère", en fait, il me dit qu'il ne reconnaît pas le périphérique "iPod Chouka" et qu'il faut le restaurer pour pouvoir ensuite le mettre à jour. BTW, thanks, Steve, for going all Microsoft on me (désolée, mais je trouvais que l'effet désiré passait mieux en anglais).
 
Je n'ai pas le choix et dois donc effectuer la restauration suivie de la mise à jour. Ces deux manipulations ont pris plus de 4 h, et j'avais évidemment commencé à 23 h. Je me levais à 6 h 30 le lendemain pour me rendre sur mon lieu de stage, sinon, c'est pas drôle.
 
Une fois toutes ces péripéties passées, j'admire (non sans contentement) mon joujou et là (toujours le même), il est vide. Vide. Vide. Rien dedans. Le vide intersidéral. J'ai évidemment dû tout resynchroniser pour pouvoir écouter un semblant de musique quelques heures après, dans le train bondé où les gens hurlent dès 7 h 30. Mais le plus drôle dans tout ça, c'est que maintenant, oui, il est à nouveau rempli, mais tous les morceaux ont été copiés en double.
 
Voilà, maintenant, je cherche un moyen de synchroniser UNE SEULE FOIS tous les morceaux. Ça fait deux semaines que j'essaye. Voilà. Merci Steve. Même de là où t'es, t'arrives encore à nous emmerder. Merci.
 
 
Chouk@

jeudi 3 janvier 2013

Vie De Stagiaire

Aujourd'hui, je suis allée à Bruxelles. 
J'ai pris le train, j'ai failli descendre au mauvais arrêt. J'ai stressé, mais je stressais pas pour ça à la base. J'ai eu la honte pendant encore deux arrêts. Je suis descendue à la bonne gare. J'ai marché comme une boss qui connaissais la capitale comme sa poche, puis, j'ai demandé mon chemin. Je suis arrivée au bureau. Je suis rentrée par la porte tournante. J'ai essayé de rentrer une fois, ça a pas marché. J'ai essayé une deuxième fois, j'ai failli bloquer la porte. Je suis arrivée à l'accueil, on m'a dit que j'étais pas au bon endroit, que je devais tourner à gauche et à gauche. Je suis sortie du bâtiment, j'ai tourné à gauche et à gauche. J'avais deux options, j'ai pris la bonne. Je suis entrée dans le bâtiment, je me suis présentée à l'accueil, j'ai reçu un badge, j'ai attendu. On est venu me chercher, j'ai reçu un autre badge, j'ai dû rendre l'autre à l'accueil. Je suis revenue sur mes pas, j'ai suivi mon guide et je suis arrivée au deuxième étage. On m'a expliqué comment je devais travailler, j'ai descendu ma chaise un peu trop vite, j'ai fait rire Daniel. C'était la pause. On m'a expliqué comment sortir du bâtiment. Je suis sortie. Après une heure, je suis rentrée, je suis allée à la librairie, j'ai dit bonjour à la caissière, j'ai regardé le rayon pendant un quart d'heure, j'ai voulu acheter "Ici Paris", ils avaient pas "Ici Paris". J'ai voulu acheter "PSM3", ils avaient pas "PSM3". J'ai dit "c'est pas grave, au revoir et bonne journée". Je suis sortie. Je suis re-rentrée dans la librairie, j'ai re-dit bonjour à la caissière, j'ai re-regardé le rayon pendant un quart d'heure, j'avais envie de lire quelque chose, j'ai acheté un magazine que je voulais pas du tout acheter. J'ai re-dit au revoir à la caissière, je suis ressortie de la librairie. Je me suis perdue une fois, deux fois. J'ai pris le mauvais ascenseur, je suis descendue au sous-sol, au parking où il y a toujours des types louches et peu d'éclairage. Je suis remontée, je suis allée me poster devant les autres ascenseurs... C'état toujours pas les bons. J'ai enfin trouvé mon chemin après avoir fait trois fois le tour du rez-de-chaussée et fait sourire quelques personnes. J'ai pris le bon ascenseur, je suis remontée au deuxième étage, j'ai voulu aller aux toilettes... Je me suis perdue. J'ai enfin trouvé les toilettes, je suis allée m'asseoir. J'avais rien à faire parce que les gars de l'IT avaient rien compris à ce qu'on leur avait demandé. J'ai rien fait de concret de l'après-midi. VDS. 

Ah si, j'ai fait ça :




Bref, j'ai commencé mon stage.

Chouk@