dimanche 27 décembre 2009

Informaticosociopatite aiguë

Nous y voilà ! Mes chers lecteurs, nous sommes à l'aube de la fin de la première décennie du deuxième millénaire. Vous vous souvenez, il y a 10 ans de ça tout le monde criait sur tous les toits que la fin du monde était proche, que si la Terre ne mourrait pas d'un coup, les voitures voleraient, les gens seraient devenus des robots, il n'y aurait plus de nature, plus de verdure, etc. ?

Eh bien, dix ans après ce "cap" de l'année 2000, que s'est-il passé ? RIEN. Si bien sûr, il y a eu les divers attentas, la hausse des prix du pétrole, Ben Laden, le terrorisme, la crise économique et j'en passe. Puis il y a eu aussi quelques héros. Mais je ne les citerai pas, car ils font bien pâle figure devant les vilains méchants qui pourrissent notre société. Dans le camp des méchants, cela dit, il y a tout de même des gens assez intelligents. Si si ! Prenez le cas des "hackers", ces fous d'informatique qui font chavirer vos ordinateurs comme les pirates (les vrais, les durs, les tatoués avec le perroquet et tout le tralala) font chavirer des navires au large des côtes somaliennes. Je ne vais pas vous parler des "hackers", évidemment. Je vais plutôt parler de quelques mésaventures bien connues des gens qui ne comprennent rien à l'informatique.

Nous sommes en général à la merci de ces férus d'informatique qui nous rendent le quotidien plus difficile. Par exemple, un pirate qui a envie de trifouiller à votre connexion (un exercice de base pour eux, mais un vrai Rubik's Cube pour nous) va vous faire ça les doigts dans le nez et les orteils qui tapotent sur le clavier, et vous allez passer pour un gros pigeon parce que vous n'allez rien comprendre à ce qu'il vous arrive. C'est là que le fabuleux système d'exploitation Windows fait des siennes et vous "aide". Alors, qu'est-ce qu'il me raconte celui-là ? "Impossible de connecter "PC de Bilou" au réseau". Ouais, ok, je suis bien avancée maintenant. Heureusement, Bill Gates avait tout prévu. Il y a une option "obtenir de l'aide en ligne". Génial ! Mais espèce de débile ! Je sais pas me connecter !! Comment je fais ? Beh je prie pour que mon pote Ben réponde à mon message. (Ben est doué en informatique).

Autre cas de figure. Le grand Windows dit : "X a rencontré un problème et doit fermer". Forcément, ce sont des choses qui arrivent quand vous êtes en train de travailler sur un truc pas très important à la base, mais qui le devient parce que vous avez trois mois de retard. Donc, là, vous vous dites que ce cher Bill n'aurait jamais dû appeler son système d'exploitation Windows, parce que ça vous donne des envies qui coûtent cher. Donc, vous attendez que le rapport d'erreur s'affiche et vous cliquez sur "envoyer". Je sais pas vous, mais perso, j'ai parfois envie de l'envoyer en recommandé parce que je sais toujours pas si les 458219 autres sont arrivés à destination.

Encore un autre, mais cette fois-ci, Windows n'est pas la cible. C'est plutôt l'antivirus ultra-connu qui commence par "a" et fini par "vast" (ouais, j'ai déjà dit que j'essayais de limiter la pub sur mon blog). Celui-là est pas mal. Quand vous obtenez votre version gratuite du logiciel et que vous avez enfin reçu la clé de licence qui vous permet de l'utiliser, reste plus qu'à l'installer. Jusque là, tout va bien. Vous faites votre petite analyse, ça va "aucun fichier malveillant détecté". Donc, vous continuez à surfer et à télécharger, jusqu'au moment où vous entendez une alarme de dingue et vous frôlez la crise cardiaque. Vous la connaissez tous : "Attention! Il y a un virus sur votre ordinateur". Et je l'ai remarqué aujourd'hui, en dessous de la phrase en gras, il est indiqué de ne pas s'inquiéter. On nous demande, à nous les nuls de l'informatique de ne pas nous inquiéter... Maintenant que j'y pense, faudrait peut-être que j'aille rendre visite à mon pote Ben à l'hôpital, il a eu un infarctus en réparant mon pc...

Tout ça pour dire qu'après 10 années remplies de tout et de rien, nous sommes toujours aussi impuissants face à l'inconnu. Alors, qu'on arrête de se prendre la tête parce qu'en 2012, selon le film, tout le monde va mourir et qu'en 2050, selon les scientifiques, la Terre mourra littéralement et nous avec. Sauf si d'ici là, on aura trouvé un moyen de commercialiser les voyages spatiaux et qu'on aura trouvé une nouvelle forme de vie sur GFE-12b, une nouvelle planète. Ah non, merde, on aura pas le temps! Reste plus qu'à lire "Comment éviter une mort inévitable pour les nuls". Bonne lecture !

Chouk@

dimanche 8 novembre 2009

Oh, 'y en a plus !

-Neuf personnes sur dix aiment le chocolat. La dixième ment-

"Oh, 'y en a plus !" Je suis sûre que cette phrase revient assez souvent dans une semaine. Beh oui, vous savez, vous allez chez Delhaize, GB, Carrefour, Match (les grandes surfaces en somme), vous achetez un paquet de, mettons, Chokobons. Les paquets sont assez grands, donc, pour gagner de la place dans le sac vous videz le paquet dans ledit sac (avouez-le, tout comme moi, vous mettez vos Chokobons dans un endroit sûr, qui n'est donc pas l'armoire à bonbons, cela va de soi, pour ne pas qu'ils soient dévorés par quelqu'un d'autre). Mais ! Là, en général, on ne sait pas où on en est dans ses comptes. En bref, vous ne comptez pas le nombre de Chokobons que vous mangez, vous vous dites qu'il y en a encore bien un dans le fond du sac ou, éventuellement, dans la couture, mais non. Vous vous êtes jetés sur le dernier, sans le laisser fondre dans la bouche et vous voilà, avec ce goût délicieux qui vous titille les papilles gustatives et une seule pensée : "Meeeeeeeerde ! C'était le dernier ! Oh, 'y en a plus !"

Si les publicitaires de Axe ont eu la brillante idée d'inclure un compteur dans chaque coffret de leur déodorant, pourquoi ce n'est pas le cas pour les andouilles de Kinder ? Un clic à chaque Chokobon mangé, c'est quand même pas compliqué ! On éviterait les mauvaises (Kinder) surprises et les cacas nerveux en fin de journée parce que le quota de Chokobons à manger sur la journée n'a pas été atteint !

Le message que je veux faire transparaître est le suivant : si les lumières de Kinder ne se décident pas à apporter une solution à ce gros problème, la firme aura de sérieux ennuis ! Nous mettrons un terme à l'emprise qu'a Kinder sur le monde entier! Et on ira chez Côte d'Or (par le chemin, il y a un nouveau "Côte d'Or au Speculoos"... À essayer d'urgence). Ouais, les gars, rêvez pas, une vie sans chocolat, c'est improbable : les filles en ont besoin pour diverses raisons (qui seront expliquées prochainement) et les garçons pour éviter que les filles ne leur fassent une tête comme un chou-fleur parce qu'elle n'ont pas eu leur dose de chocolat.

-Est-ce que la maman d'un œuf de Pâque, c'est une poule en chocolat ?-

Chouk@

lundi 2 novembre 2009

Tic, toc... it's time for a consultation !

Mes chers lecteurs, je vous ai bien délaissés ces derniers temps. J'ai finalement fait ce que je m'étais promis d'éviter : laisser mon blog à la dérive. Mais, je ne le ferai plus ! Promis ! Croix d'bois, croix d'fer, si j'mens, j'vais en enfer (vous voyez, je connais la chanson). Que soit, ce n'est pas pour vous rappeler les formules de notre enfance que j'ai repris la plume... mmmh... Les touches... ? 'Sonne moins bien que la plume quand même... Ouais, bon, soit, que je rédige un nouvel article, on évitera ainsi les quiproquos.

Je disais donc, ce n'est pas pour vous rappeler les formules de notre enfance, mais bien vous signaler deux-trois petites choses. Des égarements de l'esprit, un trouble mental dans lequel l'esprit se fixe sur un seul point; une obsession, une idée fixe. Tiens, ça m'rappelle un petit chien blanc... ok, je sors.

Bref, je vais aborder ce sujet qui, finalement, nous concerne tous. Des manies, des TOC qui sont rarement agréables à vivre, encore moins pour ceux qui doivent supporter les "toqués", appelons-les comme cela. Je tiens à préciser que l'emploi de ce terme n'est absolument pas péjoratif, vu que ce texte est avant tout là pour amuser et que je suis moi-même toquée. Nous allons voir comme il peut être assez comique de regarder des toqués...

Une petite liste de ceux que j'ai observé vont pouvoir vous aider à comprendre pourquoi :

- Un des plus grands TOC est bien sûr le rangement. Qu'il soit opéré par ordre alphabétique, par couleur, par taille, par nom, par catégorie ou en bordel (si, si, le rangement "en bordel" existe), tout le monde range ses affaires de façon un peu spéciale.
Perso, mes affaires sont classées par ordre alphabétique (en ce qui concerne DVD, CD, etc.) et par taille pour tout ce qui peut être mis dans la catégorie "magazines" (en partant du plus grand qui se trouve à la base de la pile jusqu'au plus petit qui, lui, se retrouve au sommet, cela va de soi). Si vous trouvez une certaine logique à ce que je dis, c'est que vous êtes dans la même galère. Eeeeet si !

-Celui-ci est souvent repéré chez les gens un peu tête en l'air. C'est celui qui vous fait marcher pour rien, avoir le cœur qui s'arrête de battre pendant un millième de seconde, qui vous fait pousser des cheveux blancs avant l'âge. Vous savez, celui qui déclenche une petite voix dans votre tête qui répète sans cesse : "T'es sûr(e) d'avoir éteint la TV ? Et la lumière ? Meeeerde, je crois qu't'as oublié de fermer la porte ! Re-meeeerde, t'as pas verrouillé ta bagnole !" Et j'en passe. Ah vous voyez, vous commencez à vous dire : "Ah ouais, c'est vrai". Quand je vous dis qu'on est tous fous.

- En voilà un pour les maniaques. Vous vous souvenez du gars ou de la femme (dans ce cas-ci, ce sera probablement de la femme dont vous allez vous rappeler) qui passait toujours derrière vous quand il/elle vous demandait de ranger quelque chose, de laver quelque chose, de vider quelque chose. Vous savez, cette mère qui regarde toujours très attentivement ce que vous faites et qui attend le bon moment pour vous dire : "Ouais, c'est bon, laisse-moi faire, de toute façon, on peut jamais rien te demander !". Alors, vous vous en souvenez? Eh beh vous êtes devenu comme vot' mère !

- Voici un de mes préférés. Le col blanc qui est en retard pour son staff meeting (oui, aujourd'hui réunion du personnel ça fait un peu con), mais qui doit quand même se taper les transports en commun parce que sa femme a décidé de prendre la voiture ce jour-là. Vous voyez lequel ? Mais si, celui qui regarde sans cesse l'horloge de la gare dans l'espoir que le train va arriver plus vite s'il engueule sa montre en lui disant d'avancer plus rapidement. Il marche dans tous les sens avec son petit attaché-case et dès que le train arrive, il fonce comme un taureau dans le wagon de 2ème classe, parce que, sa femme a oublié de lui donner son abonnement de train de 1ère classe...

- Il est sympa aussi celui-là. Celui-ci, c'est un fait indubitable, c'est universel (je ne compte bien évidemment pas les gens ponctuels dans cette catégorie). Vous l'avez certainement déjà remarqué, tellement il est gros (le TOC, pas le gars qui l'a).
Situation : le matin, parfois, les gens sont en retard. Cependant, le lit les ayant accueillis à draps ouverts la veille, il ne veulent pas se défaire de leurs couvertures toutes chaudes, surtout en hiver. Ils doivent logiquement quitter la maison vers 8h30 pour arriver aux alentours de 9h30 sur le lieu de travail. Pour cela, ils se lèvent à plus ou moins 7h30. Mais ! Ils se disent qu'ils peuvent grappiller encore quelques minutes de sommeil. Le réveil a déjà sonné 6 fois et à chaque fois, ils l'ont éteint. Et là, c'est même pas la panique. Il est 8h20 et ils se disent : "Roh ! Mais, en fait, j'ai l'temps ! Je peux encore déjeuner, me doucher, me laver les dents, préparer mes tartines pour ce midi, le café je le prendrai en route". Sauf qu'ils sortent de la maison entre 9h et 9h15 et que le café, dans leur course, il sera renversé sur la moquette du bureau ET sur la chemise blanche en arrivant.

- Celui-ci n'est pas évident à repérer, mais un fois que c'est fait... Vous devez bien observer les gens qui marchent. Souvent, ils sont seuls et n'ont donc rien à dire. Mais ils ne sont pas inactifs pour autant. Non, non, en fait, leur esprit reste concentré sur un chose précise : le nombre de pas qu'ils font. Et ça marche aussi pour les gens qui montent des escaliers ou les descendent, au choix. Si vous les rejoignez pendant un moment de concentration extrême, ils ne vous remarqueront même pas. Ou alors, si vous attendez une réponse de leur part, vous aurez droit à un glorieux : "mmh-mmh".

- Allez, un petit dernier pour la route. Il est assez sympa à regarder. À vivre aussi, si on a un peu d'humour. Ici, je prendrai le cas des étudiants montois. Pourquoi ? Et bien, parce qu'à Mons, on a les Intras Muros, autrement dit, les navettes gratuites. Elles roulent sur trois circuits différents : le A, le B, le C. Les EIIiens prennent, en général, le A, pour aller à la gare ou la Paile d'Or. Il faut savoir que l'arrêt de bus n'est pas à côté de l'école. Il se trouve tout de même à une centaine de mètres ou plus de l'établissement. Il faut aussi savoir que les étudiants sont assez feignants. Il faut également savoir qu'à Mons, les rues, elles montent et elles sont pavées (je dis bien "elles montent" parce que, peu importe la destination, on doit jamais les descendre, comme par hasard).
C'est là que commence le spectacle. À un moment donné, tandis que vous marchez sur le trottoir qui longe l'EII, vous pouvez apercevoir un étudiant passer à toute vitesse en criant : "J'ai pas l'temps, j'prends un A!". Quelques minutes plus tard, il va y avoir un échange de sms : " Ouf, j'ai eu le bus !", "Mais, tu vas où que tu courrais comme ça ? Il est à peine 14h00 !". Là, 2 réponses possibles : 1) à la gare... 2) à la Paile...
Moralité de cette histoire : l'étudiant moyen est prêt à sprinter un 400 mètres digne des jeux olympiques pour attraper un bus (dans lequel il respirera comme un bœuf pour récupérer un minimum de souffle) et arriver à destination en 5-10 minutes alors qu'il pourrait marcher 1500 mètres à son aise en même pas 20 minutes. Oui, ça m'est déjà arrivé, et alors ?

Voilà, tout est dit. En attendant, ne faites pas attention à ceux qui vous traitent de fous parce que vous avez des manies assez... spéciales. Je ne dis pas non plus que vous ne devez pas faire d'efforts pour les réprimer. Mais ne les faites pas complètement disparaître, parce que je n'aurai plus de distraction quand je serai toute seule.

Chouk@

lundi 7 septembre 2009

Une invulnérabilité ébréchée

- Feels like shit -

Vous êtes-vous déjà retrouvé face à des gens qui vous pensent inébranlable ? Au fil des années, ces gens vous disent que tout va bien se passer parce qu'ils ont confiance en vous. Ils ont vu de quoi vous êtes capable, ils savent que le mot échec n'est pas dans votre vocabulaire.

Mais qu'arrive-t-il le jour où, au lieu de monter les marches fièrement, vous vous vautrez méchamment et mordez la poussière ? Que pensent ces gens qui croyaient en vous ? Sont-ils déçus ? Perdent-ils confiance ? Se sentent-ils mal pour vous ? Croient-ils que si vous ne pouvez pas aller plus loin, personne ne le peut ?

Le plus important, en fait, n'est pas de savoir ce qu'ils pensent, mais ce que vous pensez et ce que vous ressentez. Au début, tout va bien. On se dit, pas de soucis, ce n'est qu'un écueil sur le long chemin qui m'attend. Puis, les jours passent, les nuits sont longues parce qu'on réfléchit. On se dit que finalement, si on l'avait jouée plus fine, rien ne se serait passé comme ça. Si on avait fait d'autres choix quand on en a eu l'occasion, on aurait pu changer le cours des choses. Mais que nenni, pas moyen de revenir en arrière. Ainsi va la vie.

Cependant, le plus dur reste à faire : c'est l'acceptation de l'échec qui est plus difficile. Se dire qu'on a échoué, raté, manqué, que c'était un naufrage, un bide, un plantage monstrueux, un recalage. Là, les choses se compliquent, parce qu'il faut pouvoir envisager le fait que l'on ai pu se tromper dans le parcours ou carrément de parcours. L'ego prend un sacré coup dans l'aile et parfois, il est extrêmement délicat de s'en relever.

Toutefois, une solution existe. Il faut savoir dire merde à votre ego. Dire merde à tout ce qui entre en contradiction dans votre esprit. Et surtout, dire merde à tous ceux qui vous rabaissent plus bas que terre, parce que leur orgueil est tellement grand et stupide qu'ils ont honte de vous. Honte de dire que vous avez raté. Oui, ils ont honte parce qu'ils criaient haut et fort sur tous les toits qu'ils ne connaissent pas la signification du verbe échouer. Finalement, ils vivent plus mal votre échec que vous-même, parce que leur fierté a prit une gifle monumentale et parce qu'ils doivent affronter l'une de leurs plus grandes peurs.

Honnêtement, je n'ai pas encore appliqué la solution sur ma plaie, parce qu'elle est encore trop grande et qu'elle me fait encore trop mal. Mais je suis sûre que lorsque je serai prête à arracher le pansement d'un coup, vous le serez aussi.

Chouk@

jeudi 27 août 2009

Il s'en est passé des choses !

Avertissement

Ce texte est une pure fiction. Toute ressemblance avec des personnages existant ou ayant existé ainsi qu'avec les événements et dires de cet article serait fortuite et indépendante de la volonté de l'auteur.

Naaaaah j'déconne, ces gens sont réels et leurs bêtises aussi.


Tout a commencé le 26 juin 2009. C'était le jour de la proclamation des résultats et un certain Nacho avait prévu un barbecue. Toute égayée, je me suis laissée entraîner dans un élan de bonne humeur et de joie. "Si, viens, la soirée va être sympa, et puis, s'il est trop tard, tu dormiras chez moi, t'inquiètes, il y a toujours de la place". Ça, c'est qu'on m'avait raconté. Je ne m'attendais pas à tomber sur une tribu de fous à lier qui, en guise d'apéritif, buvait de la connerie pure. Malheureusement, j'ai bu le même apéritif qu'eux... Et c'est là que tout s'est vu chamboulé, que les esprits se sont embrouillés et que les feintes et remarques en tous genres ont commencé à voler... bas... très bas...

Ce jour-là, j'ai décidé de participer au barbecue de Nacho qui ma foi s'est fort bien passé. Je me retrouve avec les gens habituels qui sont, en général, de très bonne compagnie. En général, parce qu'il y a des moments (en l'occurrence, le barbec') où l'on se demande quand même comment on fait pour vivre avec eux. Non, en fait, je ne me le demande même plus, c'est parce qu'on a tous une araignée au plafond, pour ne pas dire une colonie complète.

À présent je vais vous expliquer le déroulement de la soirée à l'aide de quelques petits exemples...

La soirée a débuté (pour nous, parce qu'il ne faut pas oublier que Sam et Nacho avaient préparé pas mal de choses avant notre arrivée) avec l'installation de la bâche. Oui, parce qu'une fois n'est pas coutume, il pleuvait ce jour-là (aaaaah Belgique, quand tu nous tiens !). Donc, les hommes du clans ont dû nous montrer de quoi ils étaient capables. Bon, d'accord, aucun n'a suivi de formation sur le terrain, ça s'est vu. Ils ont mis pas mal de temps et de sueur à mettre la bâche en place, mais ils y sont tout de même parvenus. Entre temps, nous, les filles, nous les regardions d'un air amusé. Le sol et les arbres étaient humides, donc, nous avons profité de la situation pour nous extasier devant les escargots qui rampaient un peu partout. En somme, on passait l'temps. Illustration : "Ébauche de blague à l'escargot (oui, c'est une autre façon de les cuire)... C'est un escargot unijambiste et contorsionniste qui se balade sur une branche et qui admire la bâche... mmmh... à travailler".

Nous avons ensuite été interrompues par un Denis, assez en forme qui a hurlé : "Baille le mouillant !". (C'est un petit dérivé de la fameuse citation "baille le brûlant". Elle sert à dire au gens qu'ils sont un peu embêtants.). Cette déclaration a bien sûr été suivie d'un glorieux et surtout virtuel High Five (beh oui, il tenait la bâche, le pauvre). Peu après, nous avons remarqué que notre cher Boule câlinait la bâche... ça s'passe de commentaires, je crois.

Après un bref retour au calme, Sam a apporté les boissons. Baf a alors souri et déclaré : "It's gonna be legen... wait for it... dary!". Dès ce moment (l'arrivée de la bidoche, donc), on a pu observer des faits étranges. Le premier a été commenté par moi-même et est le suivant : "Le chips Michel a effectué un 100m nage libre de le rosé de Ju. Nouveau record mondial".

Oups, j'ai oublié quelque chose. Avant d'arriver sur les lieux de la fête, nous sommes passés au Delhaize pour acheter de quoi se remplir l'estomac (au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, à un barbecue, on boit ok, mais on mange aussi). Là, Maxine a eu une réaction bizarre : "On peut pas manger mes merguez (comme Rodriguez, mais sans accent) ! Mais ma saucisse oui"... Que soit.

Puis, on a commencé à faire l'inventaire de ce que tout le monde avait ramené. Baf avait rapporté un bac. Alleeeeeez ?! Sérieux?! Illustration de personnalité en somme. Maxine, elle, avait ramené des saucisses. Alleeeeeez ?! Sérieux ?! Illustration de personnalité en somme.

Ouais, Ju a aussi précisé que personne ne pouvait approcher son assiette avec l'intention de l'en vider de son contenu (sauf moi, vu que j'ai toujours mon joker). Pour convaincre les plus téméraires et audacieux, elle a raconté l'histoire de son cousin qui sait maintenant que se faire planter une fourchette dans la main n'est pas l'événement de sa vie qu'il voudrait un jour réitérer.

La soirée battait son plein, avec son lots de fourlaches, jeux de mots et bêtises. Tiens, en voilà une :
- Ju : Marie vit avec son copain Raoul.
- Nath : Il s'appelle Raoul son copain?
- Ju : Non.

Baf, ce cher Baf. Ce bien gentil garçon (quand vous lui adressez la parole, dite-lui monsieur, parce qu'il aime bien qu'on l'appelle monsieur) était habillé d'une façon qui m'a rappelée un film. Vous le connaissez certainement, vu qu'il s'agit de Fifi Brins d'Acier. En le voyant faire un geste, je n'ai pu m'empêcher de commenter : "Baf part à la pêche aux moules habillé comme Fifi Brins d'Acier. Bon ok, il a pas les bas multicolores, mais le bic l'est"... N'oubliez pas que j'écrivais dans un carnet pour me souvenir de tout ce qui c'est passé durant cette soirée et que j'avais donc besoin d'un bic (qui était multicolore).

Petite blagounette au passage.
- Ju : Tu sais c'est quoi le fromage le plus vieux du monde ? Le Rompit. Parce qu'il prit le vin, le pain et le rompit.
'Tendez, il y a même une traduction : Brokit. Because he took the wine, the bread and Brokit.
La blague a bien sûr été suivie d'un Lalalala très glorieux ('faut quand même savoir que Ju est une spécialiste des blagues. Pour plus d'infos : http://www.passifloracea.blogspot.com)

Parlons un peu de Boule. Ce gentil garçon est un grand romantique et un grand nostalgique. Donc, lorsqu'il ne dit plus rien, il lui arrive de repenser à des moments de sa vie qui le font soit rire soit déprimer. Je crois qu'il devait être déprimé quand il a levé les yeux aux ciel pour le contempler et dire : "Le ciel est bleu". Si vous suivez un peu, vous êtes sûrement en train de vous dire :"Mais, ils avaient pas installé un bâche parce qu'il drachait ?". Beh si...

Après quelques instants, Boule et Baf se sont décidés : ils avaient choisi leur goutte et allaient faire une course (vous vous souvenez, la bâche, la pluie?). Boule a nommé la sienne Poulain... Ah ces garçons... Qu'est-ce qu'on va faire d'eux ? 'Fin, bref.

Durant la soirée, il y a eu quelques petits moments religieux. Voici un très bon exemple. Nacho (l'hôte de la soirée) arrive avec une bière à la main pour Maxine. Au même moment, celle-ci se baisse et se heurte à la bouteille. Baf a enchaîné : "Avant de boire une bière, Maxine la salue". Tiens, ça m'fait penser, toutes mes salutations colonel!

Cette petite anecdote est pour Ju. Mise en situation :
Contexte n°1 : Dans la nuit du 25 au 26 juin 2000, le roi de la pop Micheal Jackson est décédé.
Contexte n°2 : Ju a une théorie assez intéressante sur Elvis Presley. Selon elle, il ne serait pas mort.
Nacho parlait d'Elvis. Je connais la théorie de Justine, donc j'ai coupé la parole à Nacho et soutenu qu'Elvis n'était pas mort. Non, en fait, Micheal Jackson en a pris plein la tronche à sa place. T'inquiètes, Ju, ça va aller. Bon ok, je sors.

Ah ! Encore une pour Ju. Elle voulait trinquer avec Baf (alleeeeeez ?! Sérieux ?! Illustration de personnailité en somme), mais lui a cru qu'elle lui tendait son verre. Indignée, elle l'a interpellé avec un "Tu rêves ?!". Non, quand Ju trinque, 'faut pas déconner !

Parfois, dans ce groupe, il y a des prises de tête, mai elles sont très légères et surtout, très subtiles... Farit' n'aime pas les arabes, c'est un fait. Il l'a d'ailleurs prouvé en disant à Chris : "Tiens Chris, bois, c'est du cyanure !".

Entre temps, Julia est arrivée. Elle s'est mise derrière Baf et a ainsi prouvé que Baf était bel et bien la réincarnation de Fifi Brins d'Acier.

Vous saviez que Baf et Maxine sont ensemble ? Non, beh maintenant oui. D'ailleurs, ils nous le rappellent dès qu'ils le peuvent. À un moment, une bière arrive pour Baf (alleeeeeez ?! Sérieux ?! vous connaissez la chanson en somme). La bière moussait pas mal et Baf n'a pas hésité à le faire remarquer. Maxine a emboité le pas de Baf qui lui tendait une perche énorme : "Dès qu'elle me voit, elle mousse".

Comme vous avez pu le constater, j'écris des articles. Je demande souvent à Justine de me donner quelques conseils pour améliorer mon blog (elle en possède un elle-même et a de l'expérience dans ce domaine, c'est pourquoi je lui fais confiance... hum...). Ce soir-là, elle m'a elle m'a dit qu'on n'était pas obligé de dire la vérité dans un article. Ensuite, j'ai annoncé que c'était comme ça que Bush était devenu président. Tout le monde a lu dans la presse qu'il allait certainement devenir président et tout le monde l'a cru. CQFD (Ce Que Fernand Disait, pour ceux qui ne sauraient pas).

Ah ! J'ai failli oublier Michel ! Vous savez, l'escargot unijambiste et contorsionniste ! Il est revenu ! Ouais, d'ailleurs, il a ramené ses potes avec lui. Ils s'amusaient sur le bras de Denis. Denis, voyant les courageux pèlerins sur son bras, a fait une allusion à un Disney. Vous avez pas deviné ? C'est Michel au Bras Dormant...

Je viens de me rendre compte que je ne vous ai pas expliqué pourquoi l'escargot Michel s'appelle Michel. C'est très simple, en fait. Chez Justine, il y a une tradition : tout les animaux s'appellent Michel, SAUF Caroline, sa tortue. Pourquoi ? Simplement parce que toutes les tortues s'appellent Caroline, na !

Maintenant je vais vous parler de l'événement sportif de la soirée : la course de bobsleigh d'escargots sur la bâche de Nacho installée pour cause de pluie. Baf (winner) et Chris, qui se sont bien amusés, croient toujours que ça va devenir une discipline olympique et qu'il va falloir raccourcir le nom. Qu'ils sont candides à cet âge-là.

J'ai aussi parlé de citations avec Justine :
- Moi : Il y a un site de proverbes et citations, sympa.
- Ju : "Evene", non ?
- Moi : Non, "Proverbes et citations".

Arrive maintenant le moment de recueillement de la soirée :
20h44 - Diego est arrivé dans le jardin en courant pour piquer le seau de sangria que Marta avait ramené. Il est reparti en courant... avec le seau.
20h45 - Marta poursuit Diego en hurlant "c'est mon seau !!!"
20h46 - Diego est mort, Marta l'a tué. Elle a récupéré le seau.

Une dernière avec Denis, après j'arrête. C'est vrai quoi, le pauvre, je crois qu'il a eu son compte. Denis était en train de parler de je ne sais plus trop quoi et à un moment donné, il dit : "Il y a ceux qui ont la classe..." Puis Boule et Baf ont crié en cœur : "Et Denis !"

Allez, encore une pour Ju !
Ju adore la sangria, ce n'est pas un secret. D'ailleurs, elle en a bu au barbec'. Il y avait beaucoup de fruits dedans et je ne sais trop pour quelle raison, Ju a décidé de...

Chouk@


mercredi 26 août 2009

Qu'est-ce tu dis ?!

- Un proverbe chinois dit que lorsqu'on a rien à dire, on cite un proverbe chinois -

Vous inquiétez pas, va y avoir du sport cette semaine et donc beaucoup à écrire !

Chouk@

vendredi 10 juillet 2009

Anecdotes langagières...

Cette semaine n'a pas été très riche en fourlaches, c'est vrai (traduction : erreur de langage répétitive ou bafouillage itératif (Baf, clin d'oeil clin d'oeil) dans une seule et même phrase). Je n'ai donc pas grand chose à vous dire à ce sujet pour le moment.

Cependant, je peux vous donner deux jeux de mots involontaires, mais qui méritent d'être lus. Les voici :

1° Je voulais aller jouer au basket (le terrain se trouve à l'extérieur), mais comme vous avez pu le constater, le soleil n'était pas au beau fixe. Je me suis donc résolue à rester à la maison et à conclure que mon plan venait de tomber à l'eau...

2° Je jouais au poker (Texas Hold'em, excusez-moi) et je devais des jetons à mon adversaire. Étant donné que je n'étais pas fière d'avoir joué comme une andouille et donc raté mon bluff, j'ai lancé les jetons en direction de mon concurrent qui a eu un reflexe naturel de protection. Cet automatisme a été suivi d'un glorieux (mais involontaire, je vous le rappelle) "t'as eu les j'tons, hein ?!"

Bon, j'avais pas grand chose à dire, mais je voulais partager ces illustres moments de solitude avec mes chers lecteurs.

À la prochaine pour de nouveaux fourvoiements langagiers !

Chouk@

lundi 6 juillet 2009

L'appel culinaire

Le vendredi : "Oui, m'man, ne t'inquiètes pas, ça ira. Dis, je sais quand même me faire à manger ! C'est pas si compliqué !"

Le samedi : coup de téléphone "... Allô, maman ? Oui, c'est moi. Dis, je suis allée faire les courses et j'ai acheté des macaronis jambon fromage. Sur le paquet ils disent que je dois préchauffer le four à 200°, puis le cuire à 200° aussi pendant 15 minutes, mais comme tu m'as dit qu'avec le nôtre c'est pas la m ême chose... Oui... Ah ok, c'est un four à chaleur tournante... Oui... 180° ? Ok. Oh attends, je dois le laisser cuire combien de temps du coup? 20 minutes? Ok, je surveille. Ok ça va, merci m'man. Bisous !"

Le dimanche : coup de téléphone "... M'man, ouais, dis, j'ai acheté un pizza et ils me disent que... C'est la même chose qu'avec les pâtes ? Donc, 200° pendant 20 minutes ? ... Ouais, nan, juste, c'est 180°. Ok , merci m'man. Bisous !"

Le lundi : coup de téléphone "... Coucou. Oui ça va et toi. Non, ça va, j'ai pas eu de problèmes, je me suis fait une omelette. Ouais, bisous à tantôt !
"

Ah ces étudiants, ils veulent l'indépendance et ils ont toujours besoin de leur maman. Beh oui, étant donné que lorsque l'on veut cuisiner autre chose que des pâtes (oui, parce que le repas de base de l'étudiant est principalement composé de pâtes, quand c'est lui qui cuisine bien sûr, sinon, il mange des frites), les mecs qui écrivent les notices sur les emballages de ces bons plats à réchauffer au micro-onde ou au four nous embrouillent parce qu'ils ne prennent pas en compte le fait que tu ne sais pas régler la puissance de l'appareil (donc t'espères de tout cœur qu'il est déjà sur 1000W) ou que ton four est à chaleur tournante et qu'il n'est donc pas traditionnel.

Du coup, une question se pose : pourquoi se priver d'appeler sa maman et ainsi ruiner un repas estudiantin ? On s'en fout de la fierté que l'on a après avoir cuisiné un tout nouveau plat (pardon, réchauffé une pizza sans la brûler dans le four) ! Je préfère appeler ma p'tite maman chaque jour pour lui demander des conseils et manger quelque chose qui a une apparence normale que de me risquer à cuisiner un nouveau plat et de devoir me résoudre à aller chez Billy. Même si les frites de chez Billy sont excellentes, là n'est pas le problème.

Mais je suppose que cuisiner n'est pas si compliqué que ça, après tout. Encore quelques week-ends seule à la maison à appeler chaque jour ma p'tite maman pour lui demander des conseils sur les mêmes plats (oui, parce que chaque week-end, je mange plus ou moins la même chose) et je deviendrai un vrai cordon bleu. Enfin, on va dire que j'aurai mes spécialités... Il faut quand même avouer que rester seule à la maison et ne pas savoir quoi manger a ses avantages. Eh oui, ça veut dire qu'on va aller se faire une bouffe avec les potes et, accessoirement, boire des godets (warf, la bonne excuse).

Allez, j'ai assez parlé pour ne rien dire. Bon appétit !

Chouk@

samedi 27 juin 2009

Lost and found

Comme beaucoup de personnes sur cette planète, je me cherche encore. Je ne sais pas qui je suis réellement et je crois que je ne suis pas prête de le découvrir. Il faut, je crois, une vie entière afin de savoir ce pour quoi nous sommes faits. Mais je ne vais pas m'étendre sur le sujet, ce n'est pas de cela dont je veux vous parler, en fait. Il y a, bien sûr, un léger rapport, mais ce n'est pas le même genre de question existentielle que je vais poser dans cet article.

Je voudrais simplement que vous réfléchissiez un peu à cette question fabuleuse qui peut parfois résoudre un paquet de problèmes plus ou moins importants. Nous nous sommes tous déjà demandé, au moins une fois dans notre vie :"Mais bordel, où est-ce que j'ai foutu...". Il peut bien évidemment s'agir de clefs, de vêtements, de chaussures, de personnes (si, si, ça arrive) et bien entendu de télécommandes. Ah, cette télécommande qui disparaît sans arrêt... À vous aussi, ça vous arrive tout le temps ? Bien, j'ai peut-être une chance de résoudre mon problème.

Tout d'abord, je vous cite le contexte général. Le matin, je me prépare pour aller à l'école (oui, j'ai déjà parlé des étudiants, ça devrait vous avoir mis la puce à l'oreille, non? Oh! Suivez un peu là ou on s'en sortira jamais !). Je me lève à l'avance pour être sûre d'avoir le temps de tout préparer à mon aise parce qu'il est matériellement impossible pour un étudiant de préparer ses affaires le soir. C'est psychologique (c'est juste l'esprit qui veut pas) et biologique (c'est le corps qui veut pas). Vous vous souvenez du proverbe "Ne remets jamais au lendemain ce que tu peux faire le jour même" ? Beh pour les étudiant, il est inconnu au bataillon celui-là. C'est comme ça, on ne saura jamais rien changer à cette évidence. Que soit, je m'égare encore... Je reprends. J'ai donc le temps de préparer mes affaires le matin. À ce niveau-là, pas de soucis. Le problème de la télécommande se profile tout doucement à l'horizon... Avant toute chose, vous devez savoir qu'une journée sans musique pour moi est une journée pourrie. C'est pourquoi je me lève avec la radio et que je me prépare avec la TV allumée (ça y est ! la télécommande vagabonde déjà !) et j'écoute M*M (la Meilleure Chaîne Musicale, en somme, mais c'est pour pas faire de pub que j'ai pas mis MCM). Là, je file dans la salle de bain, mais quand je reviens, cette foutue télécommande a disparu !

Ensuite, je vous expose les possibilités qui traversent mon esprit. Premièrement, ne pas chercher la télécommande maintenant. De toute façon, je peux éteindre la TV manuellement, donc, j'm'en tape. Deuxièmement, je peux chercher la télécommande tout de suite. De toute façon, je peux la chercher, vu que je me lève un peu à l'avance pour parer à d'éventuelles urgences matinales, en l'occurrence la télécommandite (cette maladie n'est pas encore reconnue officiellement, mais "it's gonna be a thing"). J'opte toujours pour la deuxième solution. Là commence le très célèbre jeu du cache-cache-télécommande (si, avouez-le, vous y
avez déjà joué, vous n'aviez juste pas trouvé le nom du jeu). C'est maintenant que ça devient drôle. Gardons à l'esprit que l'être humain n'utilise que 10% de son cerveau et que dans certains cas, il est fier de le prouver. En effet, dans le cas de la télécommandite, l'être humain (moi dans ce cas, mais je sais que je suis pas la seule) envisage toutes les possibilités, même les plus improbables. Et le pire, c'est que ces probabilités les plus improbables sont souvent les meilleures. Explication : je cherche cette télécommande sous la couverture, en dessous du lit, sur le bureau, sur la TV, sur un meuble. Rien. Pourtant, ce sont les endroits les plus propices à l'accueil d'une télécommande. Je décide ensuite de ne plus raisonner avec logique et de refaire le trajet (oui, je fais comme vous) que j'ai parcouru avec l'objet. Je regarde donc dans ma garde-robe, dans mes tiroirs, dans le meuble de la salle de bain, entre mes t-shirts, dans les poches de mes jeans qui pendent dans l'armoire... Eurêka !!! Dans la poche d'un jeans cette fois-ci. Beh oui, je l'avais mise là pour ne pas la mettre par terre, le temps de prendre un autre jeans...

Finalement, le questionnement. Pourquoi ce genre de pertes peu devenir très drôle et faire l'objet d'un article et même de sketches parfois ? Pourquoi un être aussi "intelligent" que l'homme (c'est le mot général, c'est pas la gent masculine, ne vous inquiétez pas les gars) en arrive à devoir arrêter de raisonner avec toute sa logique et son bon sens pour trouver un objet qui le rend plus feignant et qui l'abrutit ? C'est là que réside tout le mystère de la télécommande. Je n'ai pas encore trouvé la réponse, et je crois que je ne suis pas prête de la découvrir. Il faut, je crois, une vie entière afin de trouver le secret fondamental de la télécommande.

Bon, c'est pas tout ça, mais à cause de l'écriture de l'article, j'ai de nouveau perdu le nord... Mais où avais-je la tête ? Très bonne question.

Chouk@

samedi 20 juin 2009

Avant de quitter ce monde, je voudrais...

1. Me remettre au dessin
2. Dire ce que je pense aux personnes qui le méritent (en bien et en mal)
3. Assister à un concert des Chiconemawa (oh my God… -.-‘)
4. Tomber éperdument amoureuse sans souffrir
5. Faire du saut en parachute
6. Piloter une voiture de F1
7. Voyager aux quatre coins du monde
8. Faire du snowboard
9. Allez habiter à New York
10. Arrêter de trembler et de pleurer devant une effrayante et minuscule araignée… Surmonter mon arachnophobie, en somme
11. Avoir confiance en ce que je fais et en qui je suis, et ne plus faire semblant
12. Retrouver mon père
13. Écrire un livre
14. Manger dans un resto chic et me barrer en courant pour ne pas payer l’addition
15. Avoir un duplex à New York en face de Central Park
16. Gagner à Euromillions et dépenser une partie de l’argent en fringues et dvds
17. Acheter une Ducati
18. Acheter une Mini Cooper
19. Refaire de l’équitation
20. Avoir des enfants
21. Me marier en toute simplicité
22. Sauter à l’élastique
23. Élire domicile temporairement chez Extrazone
24. Avoir un coup de foudre
25. En ville, tenir un panneau « Free Hugs » et essayer, avec des amis, de faire plaisir aux gens
26. Avoir des fous-rire tous les jours
27. Manger tout ce que je veux sans grossir
28. Faire du sport régulièrement
29. Pouvoir dire « je t’aime » sans trop de difficultés
30. Partir en vacances avec mes amis dès que j’en ai l’occasion
31. Monter sur scène pour présenter mon one-woman show
32. Faire du théâtre
33. Tourner dans un film avec Edward Norton et Sandra Bullock
34. **********
35. Donner mes organes (une fois que j’aurai passé l’arme à gauche)
36. Me balader sous la pluie pendant des heures sans choper la crève
37. Faire du bénévolat en Afrique
38. Être parfaite trilingue ou plus
39. Apprendre à jouer de la guitare et du piano
40. Bronzer sans coups de soleil et ne pas peler
41. Profiter de l’épilation définitive
42. Faire un piercing en dessous de la lèvre inférieure
43. Faire un tatouage entre les omoplates
44. Gagner 3000€ par mois
45. Prendre une torche au Zizi Coin Coin
46. Embrasser quelqu’un langoureusement sous la pluie
47. Devenir prof
48. Remplir une boîte de souvenirs qui auront fait de moi la femme que je serai, ouvrir cette boîte à 80 ans et rire de ces souvenirs avec mon amour de jeunesse (qui sera mon mari, bien évidemment)
49. Piloter un avion
50. Arrêter le temps

lundi 15 juin 2009

Les examens

J'aime beaucoup observer les gens, les écouter et essayer de deviner qui ils sont vraiment. Et, en cette fabuleuse période d'examens, j'ai remarqué que beaucoup d'étudiants ont acquis une qualité intéressante, pour ne pas dire extraordinaire. En effet, lors de discussions "pré-examen" sensées calmer les plus stressés d'entre nous, j'ai pu apercevoir cette qualité, premièrement chez certains de mes camarades, deuxièmement chez d'autres âmes damnées de l'EII (pardon, la FTI, autant pour moi. Oui, parce que l'UMH n'est plus, l'UMons l'ayant remplacé et ayant amené avec elle une de ces belles polémiques comme on les adore. Mais c'est une autre histoire).

Cette qualité est évidemment assez spéciale pour des étudiants. Tout le monde sait que les étudiants ne font rien des 9 mois précédant la session de juin autant au niveau scolaire qu'au niveau tâches ménagères. Et c'est là où je veux en venir... Cette qualité a un rapport avec la propreté de leurs quartiers (par quartiers, j'entends bien le lieu de leur résidence. Ne vous y méprenez pas, c'est pas demain la veille que tous les étudiants de Mons vont voter écolo, même si ce cher Elio veut montrer le bon exemple et s'amuse à faire le tour de la grand place à vélo...).

J'ai remarqué que ces "lambins" s'activent pas mal durant le blocus. Bien qu'étudier soit important, ranger sa chambre l'est encore plus durant cette période. Et bien oui, il faut de l'ordre pour retrouver TOUS ses cours, pour préparer un petit planning du mois à venir, donner une bonne impression si quelqu'un arrive à l'improviste pour demander des notes de cours (à cette période, n'attendez personne pour prendre le thé, c'est peine perdue) parce que ce quelqu'un n'a pas n'a "pas su tout noter durant l'année" (beh oui, au lieu d'aller boire des godets, il faut parfois aller aux cours) et surtout, il faut éviter d'étudier.

C'est là que réside le secret du rangement. À quoi ça sert de ranger sa chambre chaque semaine si on peut perdre/gagner du temps (selon les points de vue) à faire son petit ménage pendant le session d'examens ? Où est le plaisir ? Il est donc primordial de laisser votre chambre dans l'état déplorable actuel et d'attendre le blocus pour qu'elle soit nickel chrome pendant trois à quatre semaines. Bon, c'est pas que je m'ennuie, mais j'ai du ménage à faire...

Chouk@

jeudi 11 juin 2009

Face bouc

Facebook... Quel phénomène ! Ce qui est important à savoir, c'est qu'il permet d'agrandir son réseau social et les amis de mon réseau social sont nombreux. Et oui, actuellement, ils ne sont pas moins de 204. J’ai de la chance, parce qu’à l’heure actuelle, la cote de popularité s’estime grâce au nombre d’amis collectés sur ce réseau social. C’est vrai, je l’ai remarqué, je suis plus célèbre : je dis bonjour à deux fois plus de personnes que l’année passée. Et tout ça, grâce à mon réseau social. Et au réseau social de mes amis. Et aussi au réseau social des amis de mes amis. Le problème est qu’on ne connait pas plus tous ces amis que le voisin qui fait un boucan pas possible à trois heures de l’après-midi le dimanche avec ses foutus outils de jardin (sauf avec la tondeuse, parce qu’il sait que c’est interdit le dimanche).


C’est pourquoi il est tout à fait possible, dans ce réseau social, de trouver pleins de choses amusantes à faire pour découvrir la vie des autres. Nous pouvons notamment utiliser les différentes applications qu’offre le site. Chouette ! nous pouvons voir à combien de pour cents les gens nous connaissent ou nous aiment! Chouette ! nous pouvons découvrir ce que les gens répondent aux questions nous concernant (bien que je n’ai jamais su comment voir si un tel ou un tel avait un faible pour moi, ou qui estimait que j’étais de bonne compagnie… -.-‘) Chouette ! nous pouvons aller voir les « pets » des autres pour admirer leur style vestimentaire (et franchement, ça vaut parfois le détour !). Chouette ! nous pouvons faire pleins de tests qui nous montrent si on est meilleurs que nos amis. Chouette ! nous pouvons faire d’autres tests qui nous révéleront le nom de notre prince(sse) charmant(e), le nombre d’enfants qu’on aura, la star à laquelle on ressemble le plus ou encore si on est plus wallon ou flamand (et les Bruxellois alors ? Ils comptent pour du beurre ? Nom de … ! Que soit). Chouette ! on peut se réjouir de l’existence complètement inutile de certaines applications telles que « bisous », « hugs » et j’en passe. Chouette ! Ca sert à rien.


Finalement, nous ne les connaissons pas plus grâce à cette pléthore d’applications les gens de notre réseau social. En bref, j’ai donc une liste interminable d’outils mis à ma disposition afin de découvrir qui est le zinneke qui m’a envoyé une invitation sans que je ne le connaisse ou que je ne lui demande.


Mais, en somme, j’m’en fous, moi, de ce pauvre type qui cherche désespérément des amis. S’il en veut vraiment plus dans son réseau social, je veux bien lui donner ceux que j’ai en trop. Certes, mes amis, les vrais, ne se comptent pas sur les doigts d’une seule main. Le nombre de « réseau social » que j’ai écrit dans ce texte correspond, d’ailleurs, plus ou moins aux personnes sur qui je peux réellement compter. Et je préfère avoir à mes côtés un fan de Bourvil, une fille qui pense qu’Elvis n’est pas mort, une autre fille qui ne peut s’empêcher de se mettre dans des caisses ou autres types de rangement, encore une autre qui a la même couleur de cheveux que moi (et il faut bien le préciser, si, si! ), une autre qui est Coréenne et que j'accueille toujours comme un pingouin, une autre dont le surnom ressemble à de la neige, un type qui passe sa vie au B7, un autre qui râle comme un pou dès qu’on ne suit pas bien les règles de la belote (ou pire, du whist !), une blonde qui adore le orange, un gars qui tient pour le standard (mais on l’aime bien quand même), un autre qui parfois se prend pour Elvis et qui complète son CV jour après jour, un autre qui est chauve (mais c’est pas de sa faute) ou encore un dernier qui se travestit dès qu’il en a l’occasion. Je préfère savoir qu’ils sont là en toute circonstance et pas seulement pour savoir si j’ai fait leur saloperie de test ou si j’ai les ai ajouté dans mon foutu réseau social.


Chouk@

Ancien article

La petite rousse est le surnom qu'un ami m'avait donné. N'oubliez pas, je ne le suis pas :)

Et oui, elle grandit la petite rousse.
Elle gagne en maturité. Avec tous ces changements, il faut s'adapter.

La vraie vie n'est plus qu'à quelques mois d'elle. Et sûr, elle est impatiente de voir ce que son avenir lui réserve.
De nouvelles rencontres, de nouvelles habitudes, un nouveau mode de vie.

Et oui, elle grandit la petite rousse.

Cette époque de sa vie, celle de maintenant, mais qui va bientôt devenir celle d'avant, va lui manquer. Tout ce qui va avec aussi.

Et oui, elle grandit la petite rousse.

Mais que va-t-elle faire ? Réussir ce qu'elle entreprend, car c'est une battante déterminée à mener la réalité jusqu'au bout de ses rêves. Mais pour cela, il faut se détacher de certains liens.

Et oui, elle grandit la petite rousse.

Le petite oiseau prend son envol pour partir vers de nouvelles aventures et vers un destin qui écrit les pages de sa vie. Un jour, il faudra se poser et faire lecture de son livre à ceux qui en auront envie.

Et oui, elle aura bien grandit la petite rousse.

Blonde vénitienne

Avant tout, je tiens à ce que les choses soient claires : je ne suis pas rousse.

Primo, je suis blonde avec beaucoup de reflets roux, ce qui donne la fausse impression de la rousseur de mes cheveux.

Deusio, les roux prennent des coups de soleil (comme tout le monde), mais restent rouges/roses, ce qui leur vaut souvent le doux surnom de homard ou d'écrevisse. Ce n'est pas mon cas.

Tertio, Boule (une source très sûre et quelqu'un de sincère :D) a démontré par A+B que je n'étais pas rousse. Il a déclaré : "J'ai vu dans le bus, ce matin 2 rousses, et franchement, tu l'es pas. Parce qu'elles étaient plates. Et c'est vrai, j'ai remarqué, la plupart des rousses sont plates. Et t'es pas rousse parce que t'as des gros tétés" (sic). Merci Boule.

En conclusion, je suis bel et bien blonde vénitienne et non rousse.
CQFD

C'est parti!

"La nature nous a donné deux oreilles et seulement une langue afin de pouvoir écouter d'avantage et de parler moins"
Zénon d'Elée


Bienvenue ! Ceci est, comme vous pouvez le constater, le premier article du blog. Évidemment, afin d'éviter que vous vous creusiez trop les méninges, je vais vous expliquer le pourquoi du comment.

Tout d'abord, la raison d'être de ce blog :
J'ai décidé de créer un blog pour me remettre à cet art subtil qu'est l'écriture. Je l'avais abandonné il y a quelques années de cela maintenant, et assez récemment, j'ai eu envie de me réconcilier avec lui. Il me permet de me faire entendre, sans pour autant me laisser une belle extinction de voix. Il me permet également de me libérer des entraves quotidiennes, sans pour autant me valoir des réprimandes parce que je n'ai pas suivi les ordres. Et il me permet surtout de vous prouver à quel point on peut blablater sur une pléthore de sujets et avoir l'air très intelligent. Je vous expliquerai cette technique, mais pas tout de suite, car vous ne me connaissez pas encore assez pour me faire confiance et me croire sur parole. En somme, vous n'êtes pas prêts. Mais ne le prenez pas mal, tout vient à point à qui sait attendre.

Ensuite, l'explication du nom :
Pourquoi Chouka ? Et bien, le choucas est un petit oiseau eurasiatique de la famille des corvidés. Son plumage est de couleur noire et sa nuque, ainsi que les côtés de sa tête sont gris. Il est peu farouche et fréquente d'ailleurs, de temps à autres, les lieux habités par l'homme. Il est omnivore et ne s'en plaint pas.La raison pour laquelle je vous ai donné cette petite description du choucas est que ce n'est pas celle qui m'a aidé à trouver mon pseudo. Non. En fait, Chouka (vous remarquerez que l'orthographe est différente, d'une part, parce que ça donne mieux et d'autre part, parce qu'au moment de la découverte du pseudo, je ne savais absolument pas qu'un oiseau portait ce nom) est le résultat d'une mauvaise prononciation du nom de la célèbre et charmante poupée Chucky. En effet, la personne qui a mal prononcé le nom de la poupée avait dit "chouki". Je me suis gentiment moquée d'elle (bien que me moquer des gens ne m'arrive que très rarement) et je me suis retrouvée à la place de l'arroseur arrosé. C'est ainsi qu'est né le pseudo Chouka.

Enfin, mes souhaits :
J'espère que lorsque vous lirez mes futurs articles vous en retiendrez, non pas une leçon, mais bien un point de vue qui pourrait vous faire réfléchir à certaines fatalités et futilités de la vie que nous observons et/ou vivons chaque jour. J'espère également que vous ne serez pas toujours d'accord avec ce que je dis et que vous me le ferez savoir. Donc, si vous êtes prêts à faire un petit bout de chemin avec moi, faites vos bagages, nous partons en voyage. N'oubliez pas de prendre quelques feuilles de papier et de quoi noter, car j'ai encore beaucoup de choses à vous raconter...

Chouk@