vendredi 21 décembre 2018

KDM


Aujourd’hui, j’ai pris congé. J’avais en effet prévu quelques choses à faire. L’une d’entre-elles était de rentrer la voiture au garage pour un « diagnostic complet ». L’avantage de l’électronique dans une voiture, c’est que dès que l’air de l’habitacle sent le pet, elle te demande d’aller au garage.

J’ai pris rendez-vous le 30/11/2018. Le garagiste m’avait alors informée que le diagnostic pouvait durer de dix minutes à deux heures maximum, en fonction du problème. Je planifie donc ma journée en conséquence.

J’avais ainsi prévu d’aller au garage, de me rendre à l’hôpital pour voir mon père (une opération légère, no stress), d’aller à la poste pour enlever l’un des cadeaux de Noël, d’aller acheter mes trois derniers cadeaux de Noël, d’aller au resto avec les collègues et de profiter du marché de Noël de Bruxelles dans la foulée. Tout ça, dans la joie que me procurait le premier de mes cinq jours de repos.

Ce matin, le réveil sonne à 7h00. Je me lève, bouscule le chat, il ne se réveille pas, comme d’habitude. Je me prépare et file attaquer cette journée.




J’arrive au garage à 7h59 précises, soit une minute avant l’heure de rendez-vous. Top, on est bon niveau timing. Le garage n’est pas loin de la maison en même temps, 2,2 km précisément. Ce détail a son importance pour la suite de l’histoire.

Le garagiste m’accueille. Je lui rappelle la raison de ma venue, il prend ma clé et lit les différentes notifications. Il me dit qu’il la prend tout de suite pour le diagnostic. « Merci docteur » ai-je eu envie de lui dire avant qu’il ne coupe mon élan enjoué avec un « vous pourrez venir la rechercher vers 16h ». Ceux qui me connaissent sont probablement en train d’imaginer mon visage très expressif changer d’expression aussi vite que le gouvernement démissionne. Et ils ont bien raison.

Je balbutie un peu en étouffant  un rire un tantinet nerveux : « ah, c’est ennuyeux. » Le garagiste me répond : « vous comptiez attendre ? » Ce à quoi je lui rétorque que j’avais en effet prévu un livre pour les deux heures maximales initialement communiquées. Il fait la grimace et me demande : « vous deviez l’avoir plus tôt peut-être ? » Je lui indique que mon père est à l’hôpital et que j’aurais naturellement aimé récupérer la voiture plus tôt pour pouvoir aller le voir et suivre le planning de ma journée. Il grimace encore et me dit qu’il est désolé. Il note « 12h » sur le papier et m’assure qu’il va faire de son mieux pour que la voiture soit prête pour 12h, tout en m’indiquant que la reprogrammation dure déjà au moins quatre heures.

À ce moment, je sais très bien que ma journée de congé bien planifiée, je peux me la mettre où je pense.

Je décide donc de retourner à la maison. Juste avant de partir, je reviens sur mes pas et prends le parapluie qui était dans la voiture. Que serait une journée comme celle qui s’annonce sans un vent à décorner les cocus et un crachin glaçant tombant incessamment, n’est-ce pas ? Je me rends compte que les conditions climatiques ne sont pas idéales ni propices à ma survie (ou du moins à la conservation minimale de ma santé) et décide de prendre un taxi.




J’appelle la compagnie qui arrive dans les dix minutes. Chic. Le conducteur est sympa, et on discute le temps de parcourir les 2,2 km qui me séparent de mon repère. Je me rends compte que je n’ai bien évidemment pas assez de liquide pour une course aller-retour (il fallait aussi que je reprenne le taxi pour retourner au garage). Le conducteur me suggère très justement de m’arrêter à la station essence à côté de chez moi pour prendre mon petit-déjeuner et retirer quelques euros en plus. Je m’exécute et finis par regagner mes quartiers.

Entre-temps, j’avais appelé la madre pour l’avertir du changement de plan. Elle allait donc me tenir au courant des événements à l’hôpital.

Je suis donc à la maison et n’ai strictement rien à faire. Oui, quand vous prévoyez toute une organisation sur la journée et que cette organisation s’effondre dès le début, vous n’avez pas envie de rester chez vous à fainéanter. Mais j’ai dû me résigner à l’idée que mon avant-midi était perdu. Pas grave, je me dépêcherai dans l’après-midi.

Je vous ai déjà parlé de mon karma ? Pour faire court, c’est un vrai trou du cul. J’ai un Karma De Merde (KDM, le titre de l’article. Vous l’avez ?). 

Il est 12h, soit 16h14 heure locale, lorsque le garagiste me prévient que je peux venir chercher la voiture. Le garage fermant à 17h, il faut que je me hâte.

Passablement énervée par les heures d’attentes préalables, je téléphone à la compagnie de taxis en leur demandant de faire le trajet inverse de ce matin. Après plus de 40 secondes de sonnerie, on décroche. À ma requête de déplacement, je reçois la réponse la plus claire qu’on m’ait jamais donnée : « Ah ben j’en ai po. Ah nan, po avant 30 minutes hein, au moins. » J’abandonne donc cette compagnie et lance une recherche sur Google. Je téléphone à une deuxième compagnie qui ne décroche pas. Tout cela en ayant creusé une tranchée dans mon appartement grâce à mes pas bien alourdis par la nervosité, œuf corse.

Je décide donc d’appeler un particulier. Je me présente (je m’appelle Henri) et énonce la raison de mon appel. Une dame me répond que c’est un mauvais numéro. Je lui assure qu’elle est pourtant référencée comme taxi sur Google. Étonnée de prime abord, elle m’annonce après quelques secondes de réflexion qu’il s’agit en fait de son compagnon qui est un Uber. C’est vrai que ce genre de détail peut échapper à quelqu’un qui doit recevoir ce genre d’appel des dizaines de fois par jour. Je raccroche en lui souhaitant tout de même une bonne journée.


Voyant les minutes défiler à toute vitesse, je décide d’appeler le garage pour leur dire que je ne saurai peut-être pas arriver avant la fermeture. Étant donné qu’après 8 minutes d’attente, je commençais à me sentir persona non grata, j’enfile bottines, manteau et écharpe, et, armée de mon parapluie, décide de braver la tempête à pied.




Remontée comme un coucou dézingué, je rappelle le garage tout en marchant d’un pas de guerrière dans le vent froid de cette première journée hivernale. Après 7 minutes d’attente supplémentaires, j’ai abandonné et ai plutôt appelé Cécile, ma meilleure pote. Je lui ai raconté les péripéties de la journée. J’ai sué, tremblé, reniflé, crié, juré. Elle a bien ri.

Je suis arrivée au garage après avoir parcouru ces fameux 2,2 km. Je me plante devant la porte automatique qui ne s’ouvre pas. Les trois hommes installés derrière le comptoir me miment de concert d’ouvrir la porte à la force de mains en glissant mes doigts entre les caoutchoucs (je suis bonne pour deviner les mimes). À ce moment précis, mon cerveau me crie : « MAIS ILS SE FOUTENT DE MA GUEULE ?! ». Eh beh non. Je m’exécute donc et entre dans la pièce.

Le garagiste prend la feuille du diagnostic et me dit que tout a été vérifié. Je le regarde d’un air désabusé et agacé et le coupe sèchement : « et je suppose que tout est en ordre et qu’il n’y a pas de problème ? » Il me répond dans l’affirmative et m’indique qu’il s’agissait probablement d’un bug informatique.




[Fun fact : j’ai récemment téléchargé une application de fun facts (et on ne juge pas, s’il vous plaît). J’ai pu y lire que le « bug informatique » a été nommé de la sorte parce qu’un jour, un insect – traduit par « bug » en anglais – s’est glissé dans les circuits d’un ordinateur, causant un dysfonctionnement. Depuis lors, on parle d’un « bug informatique » lorsqu’un ordinateur ou tout autre appareil électronique ne fonctionne pas bien.]

Il me rend la clé. Avant de partir, je lui signifie que j’ai appelé le garage et suis restée en attente pendant 15 minutes sans jamais avoir de réponse. Il me demande le numéro que j’ai appelé. Je lui affirme que j’ai utilisé le numéro avec lequel il m’avait contactée. Il ne s’explique pas l’absence de réponse.

Il me dit de revenir si jamais il y a quoi que ce soit avec la voiture. Je lui ai donc rétorqué en me retournant : « après la journée que je viens de passer, non merci. Au revoir (https://www.youtube.com/watch?v=0obJfkU9xB4). »

Me voilà donc en train d’écrire ces lignes en me disant que ça ira forcément mieux demain. Je ferai tout ce que je voulais faire aujourd'hui demain. Enfin...


mardi 4 septembre 2018

Hier, je me suis fait tatouer


Enfin, l’un de mes rêves s’est réalisé. Je me suis fait tatouer pour la première fois.

Il y a eu plusieurs phases. La première, c’était l’idée de me faire un tatouage. L’histoire remonte… à la nuit des temps… Ou à 10 – 15 ans, c’est selon. J’avais à l’idée de me faire tatouer un truc tribal. Ouais, arrêtez de juger, vous avez eu des idées de ce genre aussi parce qu’à l’époque, c’était la mode. Au fil des ans, fort heureusement, l’idée a pris forme, et je me suis dirigée vers quelque chose de plus personnel. Quelque chose de plus intime. Je ne savais pas encore ce que j’allais faire, mais ça n’aurait pas été un tribal.

Ensuite, il y a eu la phase d’attente. Parce que j’étais jeune, parce que je vivais encore chez mes parents, parce que c’était cher. Enfin, ça l’est toujours, mais maintenant que je bosse et que je suis pétée de thunes (il faut juste pas que j’ouvre le frigo pour continuer à y croire), c’est plus facile. J’ai donc attendu que la situation change pour me lancer.

Place à la phase numéro 3 : je ne vis plus chez mes parents, je suis plus âgée (non, non, l’âge d’une dame ne se demande pas, bande de coquins – j’approche de la trentaine), j’ai les moyens, je peux y aller. Alors, la phase 3, c’est quoi, allez-vous me dire… Beh dites-le. Allez-y. La phase 3, c’est que j’ai tout ce qui faut, mais j’ai surtout les boules. Parce que plus rien ne m’empêche de réaliser mon rêve. Sauf moi. Et mes boules. Enfin, ma peur. Parce que j’ai pas de… Enfin, vous voyez… de… ‘Fin vous voyez quoi.

Phase numero quatro. Il y a eu un changement dans ma vie. J’ai pris la décision de la vivre, ma vie. Et de faire ce que je voulais faire, merde. C’est d’ailleurs comme ça que je me suis dit que j’allais enfin faire le nécessaire pour rouler à moto. Et en tant que future bikeuse de la mort, il me fallait un tatouage #clichéquandtunoustiens. Le 20 juillet 2018, j’ai donc pris ma voiture et je suis allée au shop. Ouais-han, c’est comme ça que ça se dit dans le milieu-han (à lire sur ce ton : https://www.youtube.com/watch?v=a3WuxELOKJA). Le shop, c’est La Main Bleue, à Saint-Ghislain. Allez-y, c’est génial. Le compte instagram : https://www.instagram.com/ludolamainbleue/?hl=fr.  J’ai pris mon rendez-vous. Il ne me restait plus qu’à me préparer.

La cinquième étape, et non des moindres : le tattoo. Le jour J. L’heure H. L’instant T. La secon- ouais, vous suivez. Hier, lundi 03/09/2018, je suis allée à La Main Bleue où m’attendait Rasenk, mon tatoueur (la vache, ça le fait de le dire comme ça !). Le compte instagram : https://www.instagram.com/rasenk/?hl=fr. On s’est dit bonjour, il m’a montré le dessin, j’ai eu les yeux embués tellement c’était beau, j’ai souri comme une béate jusqu’au moment où il m’a demandé d’enlever mon pantalon. Et là, bardaf, c’est l’embardée… Attendez, non, non, c’est pas ce que vous pensez, bande de cochons. J’ai enlevé mon pantalon parce que le tattoo allait être fait sur la cuisse. Non, mais. Je me suis installée sur la table. Il m’a dit de me relaxer. De bien respirer. C’est parti. Il pique.

Ça a duré 5h. Rasenk a commencé par les lignes. « Des griffes de chat, tu vas voir. » « Une grosse pincette, tu sens presque rien. » « Je connais des gens qui se sont endormis ». [La production tient à vous présenter ses excuses pour les propos qui vont suivre. Ceux-ci sont à caractère injurieux et peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes]. Non mais vous vous foutez de ma gueule ?! J’ai chié comme jamais ! J’ai cru que j’allais perdre la jambe ! Je me suis sentie partir ! Quel est le connard qui s’endort pendant un tatouage (pardon pour ce connard) ?! Ceux qui me connaissent bien savent que j’exagère un tantinet. J’avoue que les lignes, c’était pas le pire. J’ai pris connaissance de la douleur, et ça a été.

Ensuite, Rasenk est passé aux noirs. Je ne ferai pas de mauvais jeux de mots. C’était pas le pire non plus. C’est une autre douleur. La peau devient plus sensible à force d’être piquée, mais ça va.

Après ça, on a fait les ombrages. Là, ça commençait à être tendu. On en était à un peu plus de la moitié du travail, et ça devenait long (CMB !, comprenne qui pourra). Je commençais à me concentrer sur la douleur plus que sur autre chose.

Enfin, les couleurs. Mais pourquoi diable a-t-il fallu que je demande des couleurs ?! C’était le pire pour moi. J’étais au bout de ma vie. Je sentais la fin arriver. Je voyais cette lumière blanche s’approcher (ça, j’invente pas, c’était la lampe de Rasenk qu’il venait de rapprocher puisqu’il faisait de plus en plus sombre). Je sentais mon âme s’élever doucement au-dessus de mon corps perdant toute essence de vie, quand soudain, j’ai eu une épiphanie. J’ai compris. À la manière des grands sportifs, je me suis sentie exténuée, vidée, à bout. Je n’en pouvais plus, et il restait 40 minutes de travail. Ma peau ne supportait plus rien, pas même le papier essuie-tout imbibé d’eau qu’apposait Rasenk et qui était censé apaiser ma douleur. C’est là que ce fameux second souffle est venu. J’ai compris qu’il fallait que j’accepte la douleur comme elle était et non que je la combatte. Cette douleur qui nous fait perdre tous nos moyens une fois qu’elle nous domine. Il y a eu un déclic. Un échange de pouvoir. C’est moi qui la contrôlais. Moi qui la comprenais et l’acceptais. Je la domptais, petit à petit, et j’ai fini par l’apprécier. Cette douleur qui me faisait me sentir vivante. Elle me donnait la sensation que je recherchais. Les 30 dernières minutes ont été les meilleures. J’ai pu vivre cette expérience, mon rêve, en pleine connaissance de mes ressources, en plein contrôle de mes émotions et de mon corps. Je n’aurais jamais cru dire ou écrire ça, vraiment. Il faut le vivre pour le comprendre.

Petit bonus : il paraît que pas mal de personnes tombent dans les pommes ou font une petite chute de tension une fois le travail fini. C’est parce que le corps se relâche après avoir été tendu et avoir livré beaucoup d’énergie. Personnellement, ça ne m’est pas arrivé. J’ai simplement dû m’assoir, boire du coca et demander à ma meilleure pote de venir me chercher. C’est pas la même chose. Dans tous les cas, prévoyez du coke et des bananes.

La sixième et dernière phase est naturellement celle que j’ai préféré : le tattoo est terminé et putain, il a de la gueule. Cette phase me permet d’admirer mon tattoo et de me dire : « Milliard, plus jamais je fais ça ! Bordel, ça fait mal ! Mais ça en valait la peine. » Bon, après, j’ai déjà dépassé le stade équivalant à celui du bourré, le stade « plus jamais je bois ». Je suis juste en train de me dire qu’il faut que je patiente un peu pour le deuxième.

Il ne me reste plus qu’à attendre que mon tattoo guérisse. Je peux maintenant le contempler en me disant que je suis fière de mon expérience et finalement, de moi, tout court. J’ai réalisé un rêve. C’était pas le plus facile, mais c’est le premier d’une longue série.

vendredi 13 juillet 2018

#redtogether




Mardi 10/07/2018, 20h00.

La tension est à sa comble. La marée rouge est en place devant les écrans géants aux quatre coins du royaume, prête à en découdre avec le voisin et ennemi juré. Ce coq en pâte va se faire bouffer à toutes les sauces, mais surtout à la mayo, parce que la mayo, ‘y a qu’ça d’vrai.

La Brabançonne retentit. Les gorges se dénouent, les cordes vocales chauffent. Le chant motive les troupes et résonne tel un cor de guerre faisant trembler les derniers remparts dressés devant les guerriers prêts au combat. Manau ne l’aurait pas mieux dit.

Le premier coup de sifflet se fait entendre. L’armée se met en marche.

Petit à petit, les corps se tendent, les muscles se raidissent, les sourcils se froncent, les mains se crispent devant des lèvres pincées à la manière de fidèles priant pour un miracle. Les frayeurs sont passagères, mais intenses. Elles laissent déjà des gouttes perler sur les fronts brulant d’impatience.

20h45. Le mercure redescend doucement. Les corps et les esprits ont besoin de se reposer pendant ces quelques minutes de répit. On regagne des forces et on repart au combat.

21h08. Le couperet tombe et étête l’armée rouge, tel une guillotine sifflant durant sa lourde chute. La désillusion est totale. Les visages se crispent de douleur et d’incompréhension. L’ennemi qui s’était immiscé dans nos rangs reçoit des litres de houblon lancés avec ardeur et entend la frustration criée avec toute l’énergie et la véhémence d’un peuple uni dans la douleur.

La tension monte encore d’un cran. Les nerfs sont prêts à lâcher. La colère monte telle la lave d’un volcan prêt à cracher ses boyaux incandescents. Le dégoût et la déception s’installent en lieu et place de la rage de vaincre et de la joie. Les yeux s’embuent au fur et à mesure que les minutes défilent. Les mains sont à présent placées sur les visages emplis de désillusion et d’amertume.

21h51. C’est fini. L’armada noire-jaune-rouge, un genou à terre, a rendu les armes. Le verdict est tombé : nous avons perdu. Les traits sont tirés, enragés, parfois soulagés. Certains relativisent et sont heureux. D’autres ne comprennent pas et ne peuvent retenir leurs sanglots.

Moi, je suis fière. Nous avons, le temps de quelques poignées de minutes, vécu à l’unisson les moments les plus intenses jamais connus. Je suis fière de notre parcours. Je suis fière de nos Diables. Je suis fière de notre Belgique. Je nous aime putain !




dimanche 3 juin 2018

Les refuges





Dans mon article précédent, je vous parlais de l’adoption de Scotch. Je voulais écrire cet article pour vous parler de mon chat, naturellement, mais aussi pour vous parler des refuges.

Chaque année, de nombreux chiens et chats sont abandonnés par des gens peu scrupuleux. Chaque année, des animaux se perdent et ne sont malheureusement jamais retrouvés par leurs propriétaires. Ces animaux meurent parfois dans des conditions horribles ou doivent être euthanasiés par manque de place et/ou de moyens dans les refuges.

Les refuges sont tenus par des bénévoles qui se dévouent corps et âme à la cause animale. Les dons d’argent, de nourriture et de matériel sont ultra importants. Cependant, malgré toute la bonne volonté des bénévoles et des donateurs, les moyens manquent souvent, ce qui a un impact sur le bien-être des animaux.

Pour éviter cela, il y a différentes solutions :

-       La stérilisation

Faire stériliser vos animaux évite les reproductions non contrôlées. Je sais que certains ne sont pas pour, mais la stérilisation reste importante. Je pense surtout aux chats. Si ceux-ci sortent et sont en contact avec des chats sauvages, il devient difficile de contrôler la reproduction. Il est donc possible qu’une chatte ait des petits qui devront être euthanasiés ou confiés à des personnes qui ne sont peut-être pas capables de s’en occuper correctement.

La stérilisation peut être coûteuse, j’en suis consciente, mais elle est nécessaire si nous voulons assurer un bel avenir à nos animaux. Nous pouvons ainsi éviter des morts inutiles et des traitements inhumains à ceux qui n’ont pas la chance d’atterrir dans une famille qui les mérite.

-       L’adoption dans les refuges

Même si l’on est facilement tenté d’adopter un animal so cute dans une animalerie, l’adoption dans les refuges permet réellement de sauver des vies.

Les animaleries font importer des animaux, bien souvent des pays de l’Est, dans des conditions atroces. Certains vétérinaires falsifient des documents (vaccination, vermifuge, état de santé de l’animal, etc.) afin que les animaux paraissent en excellente santé.

Qui n’a jamais vu de reportages sur des familles accueillant un animal « en pleine santé » qui montre des signes de maladie grave après quelques jours ? Qui n’a jamais vu ces reportages où l’animal meurt dans des douleurs inimaginables pace que le vétérinaire en charge préférait se remplir les poches ?

Je parle en connaissance de cause, puisque l’un de nos chiens venait d’une animalerie. Ce n’est qu’après une première visite chez le vétérinaire que nous avons pris connaissance de ce fléau. Heureusement pour notre chien, tout s’est bien passé.

L’adoption dans un refuge, c’est pareil qu’une adoption en animalerie ou chez un particulier. Le résultat est le même : vous devenez responsable d’un animal qui vous aimera éternellement et inconditionnellement. La seule différence est que vous sauvez littéralement une vie. Pensez-y.

Je pense que beaucoup de gens ne sautent pas le pas à cause de certains clichés. L’animal est plus âgé, il a peut-être déjà appartenu à quelqu’un, il a déjà reçu une éducation différente, il a peut-être des maladies, etc. Oui, c’est possible. C’est pour ça que vous pouvez d’abord faire connaissance avec l’animal avant de l’adopter.

Une chose à préciser : les refuges dignes de ce nom ne cherchent pas à refourguer leurs animaux. Les adoptants sont également contrôlés pour vérifier s’ils sont aptes à adopter un animal. Ne pensez donc pas que les refuges vont accepter sans broncher de vous refiler un animal.

S’il vous plaît, si vous souhaitez adopter un animal, renseignez-vous avant tout auprès d’un refuge. Une bonne action, couplée à cette gratitude et cet amour que l’animal vous rend, ça n’a pas de prix. Au fait, l’adoption en refuge est moins chère que dans les animaleries et chez les particuliers, et les vaccins et la puce électronique sont dans la plupart des cas déjà faits et placée. Je dis ça, je dis rien.

-       La puce électronique

Beaucoup d’animaux atterrissent dans les refuges pace qu’ils se sont perdus et qu’ils ne sont pas pucés. La puce électronique vous permet de tracer votre animal si celui-ci s’est enfui, perdu ou s’il a été volé. Avec un peu de chance, les personnes qui le retrouveront l’emmèneront chez un vétérinaire où dans un refuge où la puce sera lue.

Faites donc pucer vos animaux et mettez les données de la puce à jour (changement d’adresse, de propriétaire, de nom, etc).

Adopter un animal n’est pas sans conséquences. C’est un engagement personnel, émotionnel et financier à vie que l’on se doit de respecter pour nos boules de poils. Réfléchissez donc bien à tous les aspects d’une adoption.

Je mets l’accent sur l’aspect financier auquel on ne pense pas toujours. Sachez qu’adopter un animal peut se révéler très coûteux : nourriture, soins, vaccins, puce électronique, visite annuelle chez le vétérinaire, etc. N’oubliez pas de prendre cet aspect en compte !

J’espère vous avoir convaincus et j’espère que lors de votre première ou prochaine adoption, vous penserez aux refuges et à tous ces petits cœurs qui n’attendent que vous pour les combler de bonheur.

Je ne le demande jamais, mais s’il vous plaît, partagez au maximum cet article pour qu’un maximum de personnes prennent conscience. Merci !

Vous trouverez, ci-dessous, une liste non-exhaustive des refuges en Belgique :

RÉGION DE BRUXELLES
Animaux en Péril
Chemin de la Praye, 15a
1420 Braine l'Alleud
Tél : 02/385.00.75
www.animauxenperil.be
E-mail : 
info@animauxenperil.be
Animaux Sans Frontière
Rue de la Meuse, 42
1080 Bruxelles
ou
Rue de Fierlant, 102
1190 Bruxelles
02/427.42.75
0475/44.19.51
Fax 02/427 3164
http://www.aniweb.org
asfawf@hotmail.com
Chaîne Bleue
Avenue de Visé, 39
1170 Bruxelles
02/452.59.42
02/673.52.30
http://www.bwk-cbm.be
contact@bwk-cbm.be 
Sans Famille
Rue du Moulin à vent, 150
1450 Gentinnes
071/87.84.96
http://www.sansfamille.be
info@sansfamille.be

Sans Collier a.s.b.l.
Chaussée de Wavre 1
1450 Chastre (N4)
Tél : 010/65.53.98
www.sanscollier.be
E-mail : 
info@sanscollier.be
SAVU
Rue Eugène Toussaint, 36/1
1090 Bruxelles
054/33.93.22
Ambulances : 0900/10.112
daniel.janssens@savu.org
http://www.savu.org
Help Animals
Rue Bollinckx, 203
1070 Bruxelles
Tél : 02/523.44.16 - 02/523.10.04
Fax : 02/520.19.76
www.helpanimals.be
E-mail : 
info@helpanimals.be
Le Fanal des Animaux
Avenue Émile Max, 16
1030 Bruxelles
Tél. 02-734. 60. 29
Société Royale La Croix Bleue de Belgique asbl
Refuge de Forest :
Rue de la Soierie, 170
1190 Bruxelles-Forest
Tél : 02/376.32.62    Fax : 02/376.32.60
www.la-croix-bleue.be
E-mail : 
info@la-croix-bleue.be

Veeweyde
Avenue d'Itterbeek 600
1070 Bruxelles
Tél : 02/527.10.50
www.veeweyde.be
E-mail : 
veeweyde@skynet.be

W.A.H.F. asbl. World. Animal. Handicap. Foundation. vzw
rue de la Cible, 19
1030 Bruxelles
Tél : 02/230.76.46   GSM : 0486/86.14.96
http://wahf.over-blog.com/
E-mail : 
asbl.wahf@telenet.be





HAINAUT
Étoile de Bonté
Rue des Fachelles, 83
7390 Quaregnon
Tél. 065-67. 40. 24
La Quiétude
Rue de l’Arsenal, 222
6230 Pont-à-Celles
071/84.32.44
Petit refuge pour animaux vieux ou handicapés
Pas d’euthanasie
L'Arche de Noé asbl
Bois des Dames
7020 Maisières (Mons)
Tél : 065/34.77.97
Le refuge l'Arche de Noé ne pratique pas l'euthanasie.
https://www.archedenoeasbl.be/animaux.php

E-mail : archedenoe@skynet.be

Le petit refuge de Trivières
Rue du Quesnoy n° 61
7100 Trivières
Téléphone 064/280809
Les Amis des Animaux
Tienne à Coulons, 12
7181 Feluy
064/55.58.98
0473/29.31.88
067/64.80.87
http://www.amis-des-animaux.be
lesamisdesanimaux@skynet.be
Les Amis des Animaux
Chemin de la Garenne, 1
7801 Irchonwelz (LESSINES)
068/84.20.85
http://www.refugeath.be
jean-louis.theofielpouleur@proximedia.be
refuge@skynet.be
Les petits vieux ASBL
Rue bois du Sart n°4
6180 Courcelles
Tél : 071-46.52.54
http://www.lespetitsvieux.be
Les Petits Vieux
rue de la Grandeur, 6
7950 Chièvres
Tél : 068/28.07.11
Foyer offrant à de vieux chiens et chats une vie paisible en famille
www.lespetitsvieux.be
E-mail : 
info@lespetitsvieux.be
S.P.A Blaton
Rrue de Condé, 81
7321 Blaton
Tél. 069-57. 68. 18
S.P.A Comines-Warneton
Route de Flandre, 86
7780 Comines
Tél. 056-55. 71. 02
SPA La Louvière
Rue Jean Jaurès, 195
7100 La Louvière
064/22.25.07
SPA Mouscron
Boulevard des Alliés, 210
7700 Mouscron
056/33.20.30
fa503503@skynet.be 
S.P.A. de Péruwelz
rue castiau, 13
7600 Péruwelz
Tél : 069/776585
http://spadeperuwelz.e-monsite.com/
E-mail : 
spadeperuwelz@hotmail.com
S.R.P.A. de Charleroi
Rue E. Vandervelde, 115
6032 Mont-sur-Marchienne
Tél : 071/60.93.11
www.spa-charleroi.be
E-mail : 
info@spa-charleroi.be

Veeweyde
Vieux Chemin Willems, 159
7500 Tournai
Tél : 069/22.54.69
www.veeweydetournai.be
E-mail : 
veeweyde.tournai@skynet.be




LIÈGE
Animal Sans Toi...t 
Rue de la Boverie, 18
4460 Horion-Hozémont
Tél : 04/223.26.15
www.animal-sans-toit.com
E-mail : 
info@animal-sans-toit.com

Animal Sans Logis
Enclos Tesnière, 1
4122 Plainevaux
Tél : 04/371.43.21
www.animal-sans-logis.be
E-mail : 
asl@teledisnet.be

La Feuille de l'Animal et son Ile D'Espoir asbl
Sedoz, 25
4920 Remouchamps
Tél : 04/384.70.89
Maison de retraite" pour animaux âgés ou ayant souffert.
www.feuille-animal.be
E-mail : 
info@feuille-animal.be

Refuge de Vinalmont
Rue du Roua, 6
4520 Vinalmont
Tél : 085/23.06.95
www.vinalmont.srpa.net

Refuge familial des neuf tours
Chaussée de namur 47 bte 1a
6840 Verlaine (Neufchâteau)
GSM : 0496/76.26.61
http://refugedesneuftours.skyblog.com
Refuge de Liège (Cointe)
Rue Bois Saint-Gilles, 146
4420 Saint-Nicolas (Liège)
Tél : 04/252.96.36
www.srpa-liege.be

Société Verviétoise pour la Protection des Animaux
Rue Slar,
4801 Stembert
Tél : 087/33.47.56 durant les heures de bureau.
Heures d'ouverture : 9h à 12h - 13h30 à 16h30. Fermé le dimanche
www.svpa.be
E-mail : 
info@svpa.be






LUXEMBOURG
Au Bonheur Du Chien
Rue Simon Legrand, 18
6900 Marche-en-Famenne
Tél : 084/41.31.59
http://aubonheurduchien.e-monsite.com
E-mail : 
veroniquedaineff@hotmail.com

Chiens Perdus Sans Collier asbl
Rue Victor Libert, 36
6900 Marche-en-Famenne
Tél : 084.31.46.23
Heures d'ouverture : 9h à 11h - 17h à 19h, 7 jours /7
www.refuge-pour-chiens.be
E-mail : 
secretariat-refuge@skynet.be

Société Royale Protectrice des Animaux
Refuge d'Arlon :
Route de Luxembourg, 351
6700 Arlon
Tél : 063/22.17.54
www.arlon.srpa.net




NAMUR
Refuge du Beaussart a.s.b.l. 
Chemin de Senzeille 1/2
5660 Boussu en Fagne
Tél : 060/31.32.22
GSM : 0472/30.71.79
Site : 
http://beaussart.skyblog.com
E-mail : 
refuge_du_beaussart@hotmail.com

Sans Famille a.s.b.l.
Rue de Daviseau, 30
5503 Sorinnes
Tél : +3282226043
Gsm : +32472843391
www.sansfamille.be
E-mail : 
info@sansfamille.be
Sans Famille ne pratique pas l'euthanasie et donc offre une réelle deuxième chance aux animaux abandonnés.

Refuge de Floriffoux 
Rue du Charbonnage, 1
5150 Floriffoux
Tél : 081/44.06.60    Fax : 081/44.07.22
www.la-croix-bleue.be



J'ai adopté un chat


Quand j’ai emménagé en 2015, je quittais la maison de mes parents où il y a presque toujours eu des animaux. Malheureusement, le 16 juin 2015, Elliott, notre chien, est décédé. Le 24 juin 2015, je quittais donc la maison le cœur gros.  

Les mois qui ont suivi étaient assez compliqués. C’était vide, sans vie. Puis, après mûre réflexion, j’ai décidé d’adopter un animal. En tant que personne plutôt chiens, j’ai naturellement eu l’envie d’adopter un chien. Y ayant bien réfléchi, je n’aurais pas pu m’en occuper correctement. Mes horaires de travail et mon train de vie ne s’y prêtent en effet pas.

J’ai bien réfléchi à nouveau. En toute logique, je me suis tournée vers les chats. Dans un premier temps, j’ai voulu acheter un chaton. J’ai fait quelques recherches sur internet et j’ai trouvé la race qui me plaisait. Après une discussion houleuse avec mon portefeuille, j’ai plutôt décidé d’adopter un chaton. J’ai erré sur différents groupes facebook dans l’attente d’un coup de cœur. Ça a duré quelques mois. Pas de coup de cœur. J’en ai discuté beaucoup avec mon entourage, et on m’a conseillé d’élargir mon champ de recherche.

J’ai ainsi découvert plusieurs associations et refuges pour animaux. Il y en a beaucoup plus qu’on croit en Belgique (je vous mets une liste non exhaustive en bas de l’article). J’ai eu mon coup de cœur chez l’Arche de Noé ASBL (repris dans la liste).



La photo du chat m’a tout de suite tapée dans l’œil. Il avait l’air calme, apeuré certes, mais docile. J’ai donc contacté le refuge pour une visite.

Le 29 décembre 2015, lendemain de mon anniversaire, je me suis rendue au refuge avec Cécile, ma meilleure amie. Le but était de faire connaissance avec le chat et de connaître sa personnalité et ses particularités. Je suis arrivée à l’accueil où j’ai demandé à voir Scotch. Là, la dame m’a dévisagée en me demandant si j’étais sûre. Je lui ai confirmé que c’était le chat que je voulais voir et elle m’a tout de suite mise en garde. Elle m’a informée qu’il était assez peureux et qu’il n’était pas facile du tout à approcher. Elle a ajouté qu’il n’était pas très sociable. Bonne entrée en matière, en somme. Sûre de mon coup, je lui ai signifié que c’était bien lui que je venais voir. Une jeune fille m’a accompagnée vers la pièce où se trouvaient les chats.

Une fois arrivée là-bas, j’ai regardé autour de moi et j’ai aperçu Scotch dans le renfoncement de la pièce, au fond dans le coin. J’ai essayé de l’approcher, mais il se collait tellement au mur, qu’il est devenu le mur. J’ai abandonné l’idée de le toucher et j’ai fait un tour de la pièce pour voir d’autres chats. J’ai discuté avec Cécile et j’ai vu d’autres chats, mais Scotch me restait en tête. Après plusieurs dizaines de minutes, je suis revenue vers la jeune fille et lui ai dit que c’était Scotch, et pas un autre.

On s’est donc dirigé vers le bureau pour ce que je pensais être une réservation. La dame m’a demandé une dernière fois si j’étais sûre, je lui ai répondu par l’affirmative. Et là, bardaf, c’est l’embardée. Elle m’a demandé si j’avais tout ce qu’il fallait pour Scotch. J’ai eu une montée de stress et, dans ma tête, ça donnait ça : « Mais t’es malade ou quoi ? J’ai absolument rien chez moi qui ressemble à un truc pour chat ! Je suis pas prête pour ça moi, je venais juste pour voir ! C’est quoi ce traquenard ? Mais sortez-moi de là ! » Devant la dame, ça a plutôt donné ça : « Non, je n’ai pas encore tout ce qu’il faut » Là, elle m’a répondu que le Tom&Co n’était pas loin et que je pouvais revenir dès que j’avais tout ce qu’il fallait. À ce moment-là, mon cerveau est passé en mode pilotage automatique.

Je suis allée chez Tom&Co, je suis ressortie avec plein de trucs : jouets, bonbons, couvertures, nourriture, arbre à chat, grattoirs, brosse, bac à litière, litière, caisse de transport. Tout, j’ai tout pris. Et la patience de Cécile y est passée. J’avoue que je me suis arrêtée devant chacun de ces articles en lui demandant son avis et en me demandant si ça allait plaire au chat… Soit, chacun ses tracas. Hé, je suis pas venue ici pour souffrir, ok ?

Je suis retournée à l’Arche de Noé où la jeune fille m’a accueillie. Je suis retournée voir Scotch avec la caisse de transport. La jeune fille a attrapé le fauve, non sans peine ni quelques griffes et me l’a confié. J’ai remercié les bénévoles du refuge et suis partie à la maison avec MON chat.

Cécile est restée avec moi (je l’en avais suppliée), ce qui m’a aidé à me calmer un peu. Il faut savoir qu’adopter Scotch a été pour un moi un gigantesque pas en avant dans ma vie d’adulte. Cela signifiait que je devenais responsable d’une vie et qu’il ne fallait pas que je me loupe. Quand Cécile est partie, le stress est revenu. Scotch et moi, on s’est regardé, il m’a soufflé dessus, je lui ai parlé pour le calmer, il m’a grogné dessus, je l’ai laissé tranquille.

Depuis ce début en fanfare, c’est génial. Il a fêté ses trois ans le 1er juin 2018. Il est très sociable, il adore les câlins, il dort avec moi. C’est un amour.

Jamais ô grand jamais, je n’ai regretté mon choix. C’est pour ça que j’ai réitéré l’expérience. Mais c’est une histoire pour un autre article.

Je vous mets des photos, parce que mon chat, c’est le plus beau.