mardi 13 décembre 2011

Brief voor een idioot

Mijnheer De Wever,

Ik ben Franstalig maar ik zal u tonen dat ik Nederlands kan spreken en schrijven. U zegt sinds het begin dat uw programma best voor België is. U zegt dat de N-VA heeft “what it takes” om de leider partij te zijn. Maar België is toch een verenigd land. En u zegt sinds het begin dat u de scheiding van België als het best oplossing beschouwt. Dat lijkt me een separatistische toespraak te zijn. 

U zegt dat onze ministers en onze koning hebben alles gedaan om Elio Di Rupo de titel van Premier te geven. U zegt dat u geen probleem met de Walen heeft. Waarom spreekt u dan over conspiratie wanneer u de naam van sommige Waalse ministers hoort? Dat lijkt me tegenstrijdig te zijn. 

U zegt veel dingen over de anderen maar zegt nooit iets over uzelf. Ik wil u kennen om te weten waarom u zo agressief bent, waarom u zo verbitterd bent, waarom u zo arrogant bent, waarom u tegen Walen bent. 

Als een man lijkt u me heel sympathisch en intelligent te zijn. Maar als een politicus lijkt u me een gemeen mens te zijn die moet tonen dat hij hatelijk kan zijn. Waarom?

Mijnheer De Wever, u bent een heel tegenstrijdige persoon. Waarom cultiveert u een vaag imago? Waarom wilt u zo controversieel zijn? Waarom zendt u altijd slechte signalen? Waarom wilt u dat Walen van u niet houden? Om gelijk te hebben? Om te kunnen later zeggen ‘zie, ze denken dat ik voor alles verantwoordelijk ben’?

U zegt veel dingen, maar u cultiveert ook deze gecontroleerde taalkundige slips. U zegt heel schokkende dingen zodat mensen naar u luisteren. Maar dat is geen oplossing, Mijnheer De Wever. Als u gehoord wil zijn, praat dan juist. 

Voor dat u u als een slachtoffer beschouwt, voor dat u zegt dat u de zondebok bent, voor dat u zegt dat de Waalse media u demoniseren, denk een beetje. Mijnheer De Wever, u bent een slimme man. Dus, gebruik uw hersenen om een echt partij leider te worden in plaats van het slachtoffer.

Ik zal u iets aanraden: genoeg met de denkbeeldige problemen. Vraag uzelf wat de Belgen echt willen.

Sarah Desmet,

Een Belg. 

dimanche 13 novembre 2011

Le tri-mestriel

- La poubelle est le meilleur des accessoires de rangement -
Frédéric Dard

La semaine passée, ma mère a décidé de ranger le grenier. Il faut savoir que l’on ne pouvait plus ouvrir la porte sans la cogner dans des caisses, boîtes, trucs bizarres qui semblaient ne même pas nous appartenir. Bref, la pièce foutoir où 10 ans de bordel s’étaient accumulés.

Lundi 31 octobre 2011, ma chère maman me demande de l’aider avec une formule en français qui traduit une autre langue. La langue maternelle. Je vous propose un exemple qui vous aidera à comprendre mon propos. Ma génitrice me dit : « Sarah, tu voudras bien me donner un coup de main pour le grenier ? ». Traduisez plutôt : « Sarah, vu que t’as rien à faire, tu me donneras un coup de main. Et si ça ne te va pas, pas de dessert ». Pas eu le choix, en somme.

Nous voilà donc embarquées, ma mère, ma grand-mère et moi-même dans le vide-grenier. Oui, chez nous, le rangement, c’est une affaire de famille. Tout le monde y met du sien, on range, on bouge, on déplace, on remet en place, on jette. NON ! On jette pas.

Il faut savoir que chaque être humain est constitué différemment. Ce qui nous donne un beau mélange de matérialistes, de conservateurs, de je-m’en-foutistes, etc. Moi, avant, j’étais plutôt conservatrice. Donc, même un des ananas de ma pizza Hawaï qui avait une certaine valeur sentimentale pouvait être conservé bien soigneusement dans une boîte (oui, dans une boîte. Faut pas déconner, je suis pas un mec non plus). Puis, un jour, je me suis dit que ça ne servait à rien et que je pouvais jeter tout ce qui n’était pas si important. Du coup, j’ai gagné de la place et j’ai l’impression que ma chambre est plus grande.

J’ai dû hériter ça de ma mère puisqu’elle aussi était conservatrice. Enfin, elle l’est toujours. Ce qui fait qu’une pièce aussi petite que mon grenier ressemblait à la fin à la caverne d’Ali Baba. Il y avait de tout. Et surtout de rien. Et un jour, ma petite mamounette chérie en a eu marre de tout ce fatras et a décidé de tout ranger. Avec mon aide, bien sûr. Mais vous savez bien ce que c’est. À vous aussi, un jour, il vous a pris le vertigo d’aller ranger une pièce de votre maison. Et vous aussi, vous avez retrouvé votre chat (dois-je vraiment préciser dans quel état ?) au fond d’une caisse. Ne le niez pas.

Nous avons donc entamé la mission rangement le lundi 31 octobre 2011 et nous l’avons finie le lendemain (je sais, vu comme je l’ai présenté, on aurait dit que ça avait duré 3 mois. Mais non, juste 2 jours). Le plus dur n’était pas de vider, mais bien de ranger. Vider, c’est pas l’étape la plus ardue de la mission, vu qu’il ne faut pas trier. Le rangement, par contre, un vrai parcours du combattant. Oui, du con battant aussi, dans ce cas-ci.

Je vous l’ai dit, ma mère est conservatrice. Donc, en tant que maniaque du rangement que je suis, j’ai dû imposer des règles à ma mère (rappelez-vous, je vous avais dit que je rangeais tout par ordre alphabétique, si c’est à plat, c’est par taille, etc. … Je ne vous l’avais pas dit ? Ah…). Bref, je lui ai imposé des règles : cassé, on jette. Pas cassé, on garde. Plus besoin et pas cassé, on vend à la brocante. (D’ailleurs, profitez-en si vous avez des affaires encore en bon état dont vous n’avez plus besoin, elles pourraient vous rapporter pas mal d’argent).

Cependant, comme tout le monde le sait, les conservateurs ont du mal à se séparer de la vis du meuble Ikea qui ne sert à rien (la vis, pas le meuble. Le meuble Ikea sert toujours à quelque chose). Malgré les règles, ma mère n’a pas pu s’empêcher de répondre à ma question « tu le gardes ? » par un lancinant « on ne sait jamais ». Par exemple, on ne sait jamais que la calculette cassée fonctionne à nouveau. On ne sait jamais que les piles plates se remettent à faire fonctionner la radio cassée. On ne sait jamais que de l’encre réapparaisse dans le bic vide. On ne sait jamais que le ticket de garantie dépassée depuis 3 ans serve encore. À ce train-là, on arrête de ranger le grenier, on ne sait jamais qu’il se range tout seul.

Je me suis donc battue contre l’autorité parentale pour pouvoir vider le grenier et faire le bonheur d’autrui en vendant les affaires qui ne nous étaient plus utiles à la brocante. Et pour me faire un peu de sous aussi. J’en ai besoin vu que ma mère m’a privée d’argent de poche depuis que je lui ai fait jeter éventail chinois reçu au resto chinois.
Bref, vous voyez, ranger c’est plutôt facile. Mais ranger en famille, ça l’est moins.
Chouk@

dimanche 26 juin 2011

Hier... c'était gisteren.


Hier, on était le 25 juin 2011*. Hier, ça faisait exactement 278 jours que j’étais à Anvers. Hier, mon Erasmus s’est terminé. Hier, pour la première fois de ma vie, je me suis levée avec des pieds de plombs.

Le 25 juin 2011, j’ai dû quitter mon kot définitivement. J’aurais voulu grappiller encore quelques heures, quelques minutes, quelques secondes, mais la SNCB n’attend pas… elle. Je n’ai pas fait ma valise. En fait, la dernière fois que j’étais revenue, je ne l’avais pas défaite. Sans doute parce que je savais que c’était la dernière fois que j’aurais dû la défaire. J’ai ajouté quelques vêtements, fermé la tirette, fermé la porte, fermé ce chapitre du livre. 

Certains sont contents de rentrer chez eux, de revoir leurs amis, leur famille, et même l’EII. Ne croyez pas que je ne sois pas heureuse de retrouver mes quartiers wallons, au contraire, je suis contente d’y retourner. Mais cela ne m’empêche pas pour autant d’avoir un pincement au cœur. Je suis nostalgique, sentimentale, fleur bleue, appelez cela comme vous voulez. Mais, comprenez, j’ai été tellement bien accueillie à Anvers que je m’y sentais comme à la maison.

Enfin, cette année est passée à toute allure, et bien sûr, trop vite. Néanmoins, je savais pertinemment que tout cela allait se terminer un jour. Je suis pourtant retournée chez moi le cœur léger, en sachant que cet Erasmus a été vécu pleinement du début à la fin. 
 
Merci à ceux qui ont passé cette année avec moi et merci aux Flamands de nous avoir accueillis. Même si je dis au revoir, je sais qu’après tout, Anvers, c’est pas si loin, ni sur la carte, ni dans mon cœur. J’y retournerai, de fait, dès qu’il m’en prend l’envie. 
 
Je vais terminer par une formule bateau sortie tout droit d’une téléréalité pourave : encore un grand merci pour cette aventure en territoire nordique !

Chouk@
*Article écrit le 25/06/2011

dimanche 12 juin 2011

Happy B-Day

Hier, Chouka's Wings a eu 2 ans. Cela fait donc deux ans que je m'amuse à partager tout ce que j'apprends au fil des jours. Et c'est encore plus chouette, parce que j'ai l'impression d'avoir deux anniversaires à moi dans l'année. Bref, qu'elle soit lonk' et dur'©.
Joyeux anniversaire moi ! Enfin, je veux dire, mon blog.
♫ Chouka's Rockin' ♫

dimanche 24 avril 2011

À vous de jouer !


Mes chers lecteurs, voici un article que vous allez écrire vous-même ! C'est ennuyant quand une seule personne parle ou donne son avis. Je m'ennuie moi-même à toujours m'écouter parler ou à me relire. Donc, je vous donne la possibilité d'écrire un article.

Récemment, j'ai entendu quelques expressions farfelues. J'ai donc décidé de vous donner la plume, enfin, le clavier. Vous avez dès à présent le droit, et même l'obligation d'écrire ici toutes les expressions que vous connaissez, qu'elles soit banales ou originales.

Vous pouvez également écrire tout ce qui vous passe par la tête, cela va de soi. Mais si vous faites cela, glissez une petite expression sympa dans votre texte.

Les expressions peuvent bien sûr être rédigées en d'autres langues que le français. Pour ceux qui étudient des langues nordiques (danois, suédois, norvégien, etc.) ou de l'est (russe, indien, chinois, japonais, etc.), faites quand même pas les chiens et traduisez-les.

Vous pouvez me faire parvenir vos expressions ou vos avis par mail, en laissant un commentaire sur le blog ou Facebook. Enfin, par n'importe quel moyen. Je les mettrai ensuite sur la page de cet article !


Chouk@

mercredi 13 avril 2011

What if...?

Mes chers lecteurs, voici un autre aspect de mon Erasmus à Anvers. Dans cet article, je vais vous montrer le côté plus administratif du programme.

Il faut en effet savoir que pour partir en Erasmus, il vous faut d’abord remplir des papiers. Ah cette bonne vieille paperasse… Toujours un plaisir de la revoir, n’est-ce pas ? Bref, avant de partir, en juin, et une fois qu’on vous aura donné le sésame qui vous ouvrira les portes de votre nouvelle vie à l’étranger, vous devrez remplir certains documents.

Dans un premier temps, on vous demandera de choisir les cours que vous aurez envie de suivre dans l’établissement d’accueil. On vous fournit une liste qui comporte les cours du Bachelier, mais aussi du Master. Une fois que vous aurez comptabilisé un total de 60 crédits (ou 61, éventuellement), vous devrez faire signer votre papier à votre chef de département. Dans mon cas, je devais aller trouver la chef du département néerlandais, Mme Henn (je précise pour ceux qui n’auraient toujours pas compris que je suis à Anvers, en Flandre). Bref, ma prof a signé mon précieux papier qui est devenu mon « Learning Agreement ».

Ensuite, vous serez chaleureusement invités à assister à une réunion Erasmus au mois d’août. Durant cette réunion, différentes personnes travaillant au service des relations internationales vous fourniront des informations sur les bourses Erasmus, sur les contrats de location, sur le règlement des examens, sur la façon de remplir les documents qu’on vous aura fourni à ce moment-là. Bref, la totale. On vous expliquera aussi, et non sans humour et « foutage de tronche », les mésaventures de certains étudiants qui n’avaient pas compris la marche à suivre et qui avaient fait rire la galerie sans vraiment le vouloir (et par la galerie, j’entends bien une personne du service des relations internationales en particulier). À ce propos, je pense que je serai moi-même (ainsi que deux-trois de mes potes) prise pour exemple dans la catégorie « À ne pas faire » ou « Fais-le, comme ça je me fous de ta gueule l’année prochaine ».

Et là, au mois de septembre, vous partirez pour la destination que vous aurez choisie. Les gars, vous allez vous éclater à fond ! Enfin, les quinze premiers jours en tout cas. Oui, parce qu’après, vous recevrez un mail des relations internationales qui vous rappelleront que vous n’avez toujours pas envoyé votre Learning Agreement (il faut le renvoyer, car vous pouvez modifier votre programme de cours après avoir assisté aux cours qui vous faisaient hésiter). Et dès que vous l'aurez fait, vous recevrez un autre mail qui vous indiquera que vous aurez mal rempli le formulaire et que vous n’êtes, en gros, qu’un imbécile. Et ça, ce ne sera qu’au premier semestre, mes pauvres petits. Une fois que vous penserez avoir tout rempli correctement et remis à temps, vous vous trouverez dans une situation d’attente interminable avec, en rab, une dose massive de stress. Oui, car, même après avoir tout envoyé, vous aurez peur de recevoir un autre mail dans votre boîte de réception plus « sérieuse », celle dans laquelle vous ne recevez que des mails de l’équipe Windows ou de votre école. Et dans le deuxième cas, ça finit toujours en eau de boudin.

Quand vous n’aurez pas reçu de mail vous traitant d’idiot de la part d’une personne qui « commence à perdre patience », ça voudra dire que vous aurez réussi la première étape : survivre à la paperasse du premier semestre. Bref, la première partie de l’année se passe, vous étudierez pour vos examens, vous les réussirez (hum !) et vous partirez en vacances. Puis, au mois de février, rebelote, on recommencera avec le Learning Agreement, mais cette fois-ci, du deuxième semestre. En effet, on vous donnera l’occasion de modifier une dernière fois votre programme de cours, au cas où vous ne seriez toujours pas satisfaits. Là, je vous l’avoue, ça devrait être plus simple, mais non. En fait, après autant de temps sans paperasse (à peu près quatre mois), vous devrez vous y remettre et vous aurez oublié les cours que vous aurez supprimés, ajoutés ou gardés. À tout ça vient s’ajouter le calcul des crédits (et là, on est toujours tous dans la merde, je vous rassure). Au final, vous vous emmêlerez les pinceaux, vous remplirez le deuxième Learning Agreement en pensant avoir géré comme un pingouin sur la patinoire de Tournai. Mais non. Vous recevrez un mail vous indiquant que vous aurez à ce moment-là 67 crédits et non 60. Tout ça, parce que vous aurez oublié de supprimer deux cours à trois crédits au premier semestre… Ça va ? Vous suivez toujours ?

Voilà, en gros, ce qui s’est passé pour moi. Bon, il y a quelques détails que je n’ai pas mentionnés, parce que sinon, vous n’aurez plus la joie de découvrir les merveilleuses surprises administratives que vous réserve l’Erasmus.

Alors ? Toujours aussi pressés de partir ? Oui ? ‘Tendez, c’est pas tout…

Je vous ai parlé des relations internationales un peu plus haut. Il y a une personne bien spécifique qui travaille dans ce service. Je sais que ceux qui la connaissent sont déjà en train de sourire, parce qu’ils savent de qui je parle, et ils attendent de voir quelles saloperies je vais bien pouvoir écrire à son sujet.

Je ne vais pas tirer à boulets rouges sur une personne qui fait bien son boulot. Cette personne fait son maximum pour nous recevoir dans son bureau toute la journée, pour nous fournir les informations nécessaires en temps et en heure, pour nous expliquer comment remplir les documents de la manière la plus claire possible, et pour faire en sorte que l’Erasmus passe comme un suppositoire dans nos fesses de jeunes étudiants. Cette personne est dotée d’une patience sans limite, d’une gentillesse à en faire pâlir Mère Thérésa et d’une amabilité hors du commun. Elle est toujours fraîche et dispo pour répondre au téléphone ou à un mail et ce, à n’importe quelle heure de la journée…


Vous l’avez bien sûr reconnue, ceux qui la connaissent. Mais je ne citerai pas son nom. Je vais plutôt utiliser un surnom, et grâce aux exemples qui vont suivre, je vais pouvoir vous décrire son attitude vis-à-vis des élèves. Pour le surnom, je ne vais pas aller chercher bien loin. Je prends un des personnages de J.K. Rowling, que j’adapte et j’obtiens Mme Voldemorte, celle dont on ne prononce pas le nom (je ne suis pas une fan de Harry Potter, mais je pense que ce surnom correspond tout à fait à cette personne).

Et si Mme Voldemorte n’avait pas travaillé au service des relations internationales ? Et si Mme Voldemorte avait été…

… prof de maths ?



Situation :

« Aujourd’hui, nous allons voir les fractions. Alors, il faut tout d’abord savoir que les fractions sont composées d’un numérateur, qui est représenté par le nombre ou chiffre du dessus, et d’un dénominateur, qui est représenté par le nombre ou chiffre du dessous. Ensuite, il faut essayer de diviser le dénominateur par le numérateur pour arriver à un seul et unique nombre ou chiffre ».

Un élève intervient : « Madame, ce ne serait pas l’inverse ? Ce serait plus logique pourtant ! ».

Mme Voldemorte : « Oh, hé, je sais très bien ce que j’ai dit ! Vous n’avez qu’à faire attention et bien lire les informations qui vous ont été fournies au début du cours. Je ne vais tout de même pas me répéter cent fois ! ».

L’élève : « … Ahem… oui, Madame… mais vous me faites un peu peur quand même… ».

_____________________________________________________________________

… secrétaire ?



Situation :

Le téléphone sonne : « Je suis bien au bureau de M. Otaner ? »

Mme Voldemorte : « Oui ».

M. Fiette : « Je suis M. Fiette, et je vous appelle, car je vous ai envoyé un mail concernant un payement qui n’aurait pas été effectué et je… »

Mme Voldemorte : « Oui, bon, ‘faut resituer, parce que, moi, des mails de ce genre, j’en reçois des centaines par jour, d’accord ? »

M. Fiette : « Euh, oui, j’ai reçu un mail me disant que je n’avais pas réglé ma facture et je me disais qu’en m’adressant à votre bureau, j’aurais pu expliquer mon cas sans dev… »

Mme Voldemorte : « Bon, écoutez, je n’ai pas que ça à faire, et je commence à perdre patience ! Vous avez reçu des informations lors de la signature de votre contrat, c’est à vous de bien vous informer ! ».

M. Fiette : « Oui, d’accord, merci… mais vous me faites un peu peur quand même… ».

_____________________________________________________________________

… flic ?



Situation :

Agent Voldemorte : « Madame ! Vous traversez alors que le feu est au rouge ! C’est inadmissible ! »

La vieille dame de 93 ans : « Mais, madame, j’étais en train de traverser et le feu est passé au rouge. C’est qu’avec mes problèmes de dos et ma canne, je ne marche pas très vi… »

Agent Voldemorte : « Madame, n’opposez pas de résistance ! Vous savez qu’une fois que le feu est rouge, il est formellement interdit de traverser la route ! »

La vieille dame de 93 ans : « Mais, je ne pouvais tout de même pas m’arrêter en plein mil… »

Agent Voldemorte : « Madame, je vous arrête pour résistance et obstruction ! Tournez vous et tendez les mains ! »

La vieille dame de 93 ans : « Mais madame, attendez, ma canne !! ».

_____________________________________________________________________

… médecin ?





Situation :

Docteur Voldemorte : « Monsieur, votre cancer a bel et bien évolué. Il s’est métastasé, il n’y a plus rien à faire, on ne peut pas opérer, et les médicaments ne vous feront gagner que quelques mois ».

Le patient : « Que dois-je faire alors ? Que me conseillez-vous ? »

Docteur Voldemorte : « Dites, je n’ai pas que ça à faire ! Vous avez reçu une brochure au début de votre maladie, vous êtes censé prendre connaissance des informations qui vous sont fournies ! Je ne vais pas m’occuper de chaque patient quand même ! »

Le patient : « Mais, je vais mourir alors ! »

Docteur Voldemorte : « Bon, je perds patience ! Vous êtes des centaines par jour à me dire de telles idioties, j’en ai assez de perdre du temps avec vous ! »

Le patient : « … elle me fait un peu peur quand même… Je vais demander de l’avis du docteur Fiette… ».

_____________________________________________________________________

… doyenne de l’EII ?




Situation :

Un élève : « Mme Voldemorte, je … »

Mme Voldemorte : « Ah non, j’en ai marre de vous voir pour vos réclamations incessantes, c’est non ! Sortez ! »

L’élève : « Mais je voul… »

Mme Voldemorte : « Sortez !! »

L’élève : « Oui, d’accord… mais vous me faites un peu peur quand même… ».

_____________________________________________________________________

Il ne me reste plus qu’une chose à vous souhaiter pour l’année prochaine… BONNE CHANCE !

Chouk@


jeudi 3 mars 2011

Lady rend le monde complètement Gaga...

Mes chers lecteurs, voici une petite page musicale.

Vous connaissez bien évidemment le phénomène Gaga. Bon, je vais tout de suite mettre les choses au clair : je ne suis pas fan de Lady Gaga, dans le sens où ses chansons ne sont pas celles sur lesquelles je me casse la voix en voiture. Cependant, je reconnais son talent et j’apprécie ses chansons même si elles ont tendance à irriter certaines personnes. Il faut aussi avouer que son côté provoc' a joué un rôle ultra-important dans l'obtention de son succès mondial. C'est justement ça qui m'intéresse chez elle, ce côté "j’vous choque, et j'm'en fous". Pourquoi à chacune des sorties de ses chansons et donc de ses clips (qui rappellent les cours métrages de feu Michael Jackson) Lady Gaga crée-t-elle le buzz ? Comment se fait-il qu'elle ait besoin de choquer un public ébahit et curieux grâce à ses clips suggestifs, ses tenues extravagantes et son comportement anarchique alors que ses chansons, seules, vous trottent dans la tête sans raison particulière ?

Vous le savez peut-être déjà, mais notre ancienne serveuse/gogo danseuse n'a pas eu la vie facile. Bon, jusque là, pas vraiment d'étonnement vu que pratiquement toutes les stars ont été un jour des martyrs que tout le monde envie. Bref, rien de bien intéressant. Toutefois, cette ancienne aguicheuse de profession est passée du statut de parfaite inconnue à celui de star mondiale en seulement quelques mois. Mais pourquoi ?

Bon, je vais essayer d'établir un certain "classement". On va commencer par le basique en passant par l'un peu plus compliqué pour finir par le casse-tête.

Tout d'abord, le basique. Ses chansons, si on ne regarde que l'aspect musical, sont des airs assez simples. Le fond musical nous rappelle le style un peu disco/rock qu'avait Madonna. Les paroles sont souvent liées à ses expériences personnelles et traitent souvent du même sujet (en même temps, c'est logique, ce serait un peu stupide de sa part de raconter mon après-midi au Colruyt). Les sujets sont souvent l'amour, la folie liée à des expériences amoureuses, la fête, les paparazzis. En fait, chaque titre est clair, 'y a pas besoin d'aller chercher midi à quatorze heures. Vous reprenez l'ensemble des titres de ses albums et vous avez l'analyse parfaite de ses chansons.



Ensuite, le côté un peu plus compliqué. Ce qui vient avec une chanson, c'est l'interprète. Gaga cultive son image grâce à la provoc'. Et ça marche ! En effet, à chacune de ses sorties, elle exhibe des tenues pour le moins étonnantes. Au début, elle restait assez "sobre" dans le concept "Gaga". Si, avouez quand même que les costumes de "Just Dance" et "Paparazzi" étaient moins étonnants que celui de "Bad Romance" ou plus récemment que celui de "Born This Way". Vous aurez certainement remarqué son passage « carnivore » aux MTV Video Music Awards lorsqu’elle est apparue recouverte de morceaux de viande. Bon, nous sommes d’accord, ses tenues sont excentriques, provocantes, étonnantes, enfin, choisissez l’adjectif qui vous plaît, moi je garde « gagatuesques ». Elles surprennent toujours autant, mais ça lui va comme un gant.


Enfin, le casse-tête. Comme je l’ai déjà précisé, ces tenues lui vont comme un gant, c’est vrai. Mais il faut tout de même noter que le personnage « Lady Gaga » est tout sauf un personnage innocent. En effet, et je vais tout de suite arriver au troisième « niveau », ses tenues, son attitude, mais surtout, ses clips ne sont pas là pour nous en mettre plein les mirettes ! Enfin, en partie si, mais ils servent surtout à faire passer des messages bien précis. Alors, là, les fans de Gaga qui ferment les yeux et chantent ses chansons dans leur sèche-cheveux à tue-tête ne seront certainement pas d’accord, mais Stefani Joanne Angelina Germanotta ne fait pas que chanter et danser. Au contraire, ses clips sont bourrés de messages cachés facilement reconnaissables par les adeptes des idées qu’elle prêche. Le clip qui est le plus souvent montré du doigt est celui de « Bad Romance ». Il y a énormément de symboles qui sont d’ailleurs expliqués dans diverses vidéos. Maintenant, certaines personnes diront que c’est juste le côté provoc’ et ironique de Gaga, d’autres prétendront que ces messages cachés sont bien réels et qu’ils ont une certaine signification, qu’elle soit de l’ordre religieux, surnaturel, mythologique, etc. Bref, à vous de juger !



Finalement, le phénomène Gaga reste un grand mystère pour tous ceux qui s’y intéressent. Mais n’est-ce pas là une manœuvre rusée pour exécuter un plan bien ficelé ? Qui sait ? Nous obtiendrons peut-être plus d’informations au fil des albums et des apparitions surprenantes de la star. Quoi qu’il en soit, Lady Gaga réussi un coup de maître en semant le doute et l’étonnement dans nos esprits. Elle n’en reste pas moins une grande artiste.

Chouk@

- When life gives you a bad romance, just dance, put on your poker face, pick up your telephone and call Alejandro! -

lundi 3 janvier 2011

2011, une nouvelle année avec vous


Mes chers lecteurs ! Voilà une année de plus à passer en votre compagnie !

Cela fait déjà trois jours que nous sommes en 2011 et beaucoup de choses ont changé... Non, en fait, pas encore, mais je me disais que ça ferait bien de noter ça. Bref, je vous souhaite une merveilleuse année 2011 !

Je suppose que vous avez fêté le réveillon en famille ou avec des amis, ou même des faux amis, ce qui signifie que vous n'aviez pas de bon plan cette année et avez donc décidé de vous sacrifier une dernière fois en 2010. Peu importe les circonstances, vous avez réveillonné. Et lorsqu'on réveillonne, on fait ça dans un appart', dans une maison, dans un jardin, dans une salle, en fait, partout où il est possible de le faire et de s'amuser.



Donc, peu importe le lieu, vous vous éclatez sur les rythmes endiablés du Nouvel An. Vous les connaissez : la Chenille, la Macarena, la danse des canards, Jean petit qui danse, etc. Et bien sûr, chacune de ces chansons a sa propre chorégraphie, tellement facile qu'un phacochère unijambiste et manchot pourrait l'apprendre (bien que pour la Macarena, ça risque de ce compliquer). Tellement simple, que même les bourrés savent les "danser". Si, si, je vous jure !


La Chenille, c'est pas compliqué, tu "accroches tes mains à ma taille pour pas que la chenille déraille". Enfin, tu peux aussi les foutre sur les épaules dégueulasses du gars qui est devant toi. Et derrière vous, il y a toujours un petit malin qui ne parvient pas à les garder en place, parce que la chenille va trop vite, parce que la différence de taille ne lui convient pas, parce qu'il a des bouteilles de champagne et de vin dans le nez, etc. Les raisons sont multiples, mais afin de pallier un manque évident de confiance en soi, de rejet éternel de ses semblables et de malêtre, ce petit fourbe va s'accrocher à vos épaules, que dis-je, vos clavicules, ou vos poignées d'amour (qui bien sûr font partie de la liste des bonnes résolution depuis 1998, on est d'accord) comme si celles-ci étaient ses derniers liens avec le monde. Comme si sans celles-ci, il aurait lâché prise depuis longtemps. Enfin, résultat, vous vous retrouvez avec des courbatures et un mépris pour le gars qui était derrière vous et qui viendra certainement vous "offrir" un verre plus tard et essayer de vous draguer dans sa plus pénible soulographie. (Oui, "offrir", parce qu'en général, on paye le tout avant, et donc, illusion pour les bourrés qu'ils ont le pouvoir de payer un verre sans le payer).


La Macarena est très simple elle aussi. Je parle bien sûr de la chorégraphie, pas des paroles. Non, non, le FBI et la CIA recherchent encore les codes du KGB qui y sont cachés en un cryptolecte qui ressemble vaguement à du shelta ou du lunfardo. Bref, tout le monde chante en yaourt quand le DJ passe le tube des Los Del Río. Mais c'est vraiment chouette à danser. Sauf bien sûr quand vous vous retrouvez avec le même gars qui vous a démoli les épaules et les hanches lors de la Chenille. Appelons-le Michel. Ce brave Michel va donc vouloir danser la Macarena près de vous, étant donné qu'il croit avoir créé un lien pendant la Chenille. Vous, encore aimable, vous le laissez venir danser, après tout, c'est un jour de fête, tout le monde a le droit de s'amuser. Enfin, c'est ce que vous vous direz jusqu'au début de Jean petit qui danse. Le gars vient donc se trémousser et rire à gorge déployée à côté de vous, tout en vous donnant des coups. Sans le faire exprès bien sûr. Ou alors, il vous faudra lui conseiller "La drague pour les nuls".


Voilà la danse des canards. C'est LA chanson des soirées, tout le monde l'adore : vous, vos amis, les gars que vous avez rencontré à la table d'à côté... et Michel. Là, vous le voyez déjà arriver, et vous savez que vous allez bientôt exploser. C'est pourquoi vous allez réfléchir à trois options. Premièrement, vous allez trouver le plus baraqué de vos amis et vous allez lui glisser discrètement à l'oreille de se mettre entre vous et Michel ou il y aura un bain de sang. Deuxièmement, vous n'avez pas d'ami de ce genre avec vous, et vous allez vous réfugier près des gars que vous venez de rencontrer et qui ont l'air bien sympathique. Même, chose, soit ils vous protègent, soit bain de sang. Troisièmement, vous n'avez pas rencontré de gars qui ont l'air bien sympathique, et vous allez changer de place pendant toute la chanson. Peu importe le choix pour lequel vous opterez, Michel vous suivra, et à la fin de la danse des canards, Michel mourra. Enfin, presque.


Pour finir, Jean petit qui danse. Michel viendra se mettre encore à côté de vous. Mais l'avantage de cette chanson, c'est que vous devez faire beaucoup de gestes amples. Ce qui veut dire que toutes les 4 secondes, vous aurez l'occasion de vous venger. Michel retournera s'assoir et vous irez vous placer à côté du gars mignon.


Vous passerez le reste du réveillon à vous dire que chaque année, c'est la même chose, que vous ne sortirez plus en salle ou en boîte et que, dorénavant, vous ferez ça tranquillement avec vos amis, sans Michel(s). Et finalement, vous vous dites que le principal, ce n'est pas l'endroit où vous fêtez le réveillon, mais bien les personnes avec qui vous êtes. Et vous fêterez les prochains réveillons en vous amusant avec vos amis, votre famille, des gars que vous venez de rencontrer qui ont l'air bien sympathique... et Michel.


Je vous souhaite une année 2011 remplie de joie et de bonheur ! Que vos rêves les plus chers se réalisent et que vous restiez vous-mêmes !


Chouk@