dimanche 24 avril 2011

À vous de jouer !


Mes chers lecteurs, voici un article que vous allez écrire vous-même ! C'est ennuyant quand une seule personne parle ou donne son avis. Je m'ennuie moi-même à toujours m'écouter parler ou à me relire. Donc, je vous donne la possibilité d'écrire un article.

Récemment, j'ai entendu quelques expressions farfelues. J'ai donc décidé de vous donner la plume, enfin, le clavier. Vous avez dès à présent le droit, et même l'obligation d'écrire ici toutes les expressions que vous connaissez, qu'elles soit banales ou originales.

Vous pouvez également écrire tout ce qui vous passe par la tête, cela va de soi. Mais si vous faites cela, glissez une petite expression sympa dans votre texte.

Les expressions peuvent bien sûr être rédigées en d'autres langues que le français. Pour ceux qui étudient des langues nordiques (danois, suédois, norvégien, etc.) ou de l'est (russe, indien, chinois, japonais, etc.), faites quand même pas les chiens et traduisez-les.

Vous pouvez me faire parvenir vos expressions ou vos avis par mail, en laissant un commentaire sur le blog ou Facebook. Enfin, par n'importe quel moyen. Je les mettrai ensuite sur la page de cet article !


Chouk@

mercredi 13 avril 2011

What if...?

Mes chers lecteurs, voici un autre aspect de mon Erasmus à Anvers. Dans cet article, je vais vous montrer le côté plus administratif du programme.

Il faut en effet savoir que pour partir en Erasmus, il vous faut d’abord remplir des papiers. Ah cette bonne vieille paperasse… Toujours un plaisir de la revoir, n’est-ce pas ? Bref, avant de partir, en juin, et une fois qu’on vous aura donné le sésame qui vous ouvrira les portes de votre nouvelle vie à l’étranger, vous devrez remplir certains documents.

Dans un premier temps, on vous demandera de choisir les cours que vous aurez envie de suivre dans l’établissement d’accueil. On vous fournit une liste qui comporte les cours du Bachelier, mais aussi du Master. Une fois que vous aurez comptabilisé un total de 60 crédits (ou 61, éventuellement), vous devrez faire signer votre papier à votre chef de département. Dans mon cas, je devais aller trouver la chef du département néerlandais, Mme Henn (je précise pour ceux qui n’auraient toujours pas compris que je suis à Anvers, en Flandre). Bref, ma prof a signé mon précieux papier qui est devenu mon « Learning Agreement ».

Ensuite, vous serez chaleureusement invités à assister à une réunion Erasmus au mois d’août. Durant cette réunion, différentes personnes travaillant au service des relations internationales vous fourniront des informations sur les bourses Erasmus, sur les contrats de location, sur le règlement des examens, sur la façon de remplir les documents qu’on vous aura fourni à ce moment-là. Bref, la totale. On vous expliquera aussi, et non sans humour et « foutage de tronche », les mésaventures de certains étudiants qui n’avaient pas compris la marche à suivre et qui avaient fait rire la galerie sans vraiment le vouloir (et par la galerie, j’entends bien une personne du service des relations internationales en particulier). À ce propos, je pense que je serai moi-même (ainsi que deux-trois de mes potes) prise pour exemple dans la catégorie « À ne pas faire » ou « Fais-le, comme ça je me fous de ta gueule l’année prochaine ».

Et là, au mois de septembre, vous partirez pour la destination que vous aurez choisie. Les gars, vous allez vous éclater à fond ! Enfin, les quinze premiers jours en tout cas. Oui, parce qu’après, vous recevrez un mail des relations internationales qui vous rappelleront que vous n’avez toujours pas envoyé votre Learning Agreement (il faut le renvoyer, car vous pouvez modifier votre programme de cours après avoir assisté aux cours qui vous faisaient hésiter). Et dès que vous l'aurez fait, vous recevrez un autre mail qui vous indiquera que vous aurez mal rempli le formulaire et que vous n’êtes, en gros, qu’un imbécile. Et ça, ce ne sera qu’au premier semestre, mes pauvres petits. Une fois que vous penserez avoir tout rempli correctement et remis à temps, vous vous trouverez dans une situation d’attente interminable avec, en rab, une dose massive de stress. Oui, car, même après avoir tout envoyé, vous aurez peur de recevoir un autre mail dans votre boîte de réception plus « sérieuse », celle dans laquelle vous ne recevez que des mails de l’équipe Windows ou de votre école. Et dans le deuxième cas, ça finit toujours en eau de boudin.

Quand vous n’aurez pas reçu de mail vous traitant d’idiot de la part d’une personne qui « commence à perdre patience », ça voudra dire que vous aurez réussi la première étape : survivre à la paperasse du premier semestre. Bref, la première partie de l’année se passe, vous étudierez pour vos examens, vous les réussirez (hum !) et vous partirez en vacances. Puis, au mois de février, rebelote, on recommencera avec le Learning Agreement, mais cette fois-ci, du deuxième semestre. En effet, on vous donnera l’occasion de modifier une dernière fois votre programme de cours, au cas où vous ne seriez toujours pas satisfaits. Là, je vous l’avoue, ça devrait être plus simple, mais non. En fait, après autant de temps sans paperasse (à peu près quatre mois), vous devrez vous y remettre et vous aurez oublié les cours que vous aurez supprimés, ajoutés ou gardés. À tout ça vient s’ajouter le calcul des crédits (et là, on est toujours tous dans la merde, je vous rassure). Au final, vous vous emmêlerez les pinceaux, vous remplirez le deuxième Learning Agreement en pensant avoir géré comme un pingouin sur la patinoire de Tournai. Mais non. Vous recevrez un mail vous indiquant que vous aurez à ce moment-là 67 crédits et non 60. Tout ça, parce que vous aurez oublié de supprimer deux cours à trois crédits au premier semestre… Ça va ? Vous suivez toujours ?

Voilà, en gros, ce qui s’est passé pour moi. Bon, il y a quelques détails que je n’ai pas mentionnés, parce que sinon, vous n’aurez plus la joie de découvrir les merveilleuses surprises administratives que vous réserve l’Erasmus.

Alors ? Toujours aussi pressés de partir ? Oui ? ‘Tendez, c’est pas tout…

Je vous ai parlé des relations internationales un peu plus haut. Il y a une personne bien spécifique qui travaille dans ce service. Je sais que ceux qui la connaissent sont déjà en train de sourire, parce qu’ils savent de qui je parle, et ils attendent de voir quelles saloperies je vais bien pouvoir écrire à son sujet.

Je ne vais pas tirer à boulets rouges sur une personne qui fait bien son boulot. Cette personne fait son maximum pour nous recevoir dans son bureau toute la journée, pour nous fournir les informations nécessaires en temps et en heure, pour nous expliquer comment remplir les documents de la manière la plus claire possible, et pour faire en sorte que l’Erasmus passe comme un suppositoire dans nos fesses de jeunes étudiants. Cette personne est dotée d’une patience sans limite, d’une gentillesse à en faire pâlir Mère Thérésa et d’une amabilité hors du commun. Elle est toujours fraîche et dispo pour répondre au téléphone ou à un mail et ce, à n’importe quelle heure de la journée…


Vous l’avez bien sûr reconnue, ceux qui la connaissent. Mais je ne citerai pas son nom. Je vais plutôt utiliser un surnom, et grâce aux exemples qui vont suivre, je vais pouvoir vous décrire son attitude vis-à-vis des élèves. Pour le surnom, je ne vais pas aller chercher bien loin. Je prends un des personnages de J.K. Rowling, que j’adapte et j’obtiens Mme Voldemorte, celle dont on ne prononce pas le nom (je ne suis pas une fan de Harry Potter, mais je pense que ce surnom correspond tout à fait à cette personne).

Et si Mme Voldemorte n’avait pas travaillé au service des relations internationales ? Et si Mme Voldemorte avait été…

… prof de maths ?



Situation :

« Aujourd’hui, nous allons voir les fractions. Alors, il faut tout d’abord savoir que les fractions sont composées d’un numérateur, qui est représenté par le nombre ou chiffre du dessus, et d’un dénominateur, qui est représenté par le nombre ou chiffre du dessous. Ensuite, il faut essayer de diviser le dénominateur par le numérateur pour arriver à un seul et unique nombre ou chiffre ».

Un élève intervient : « Madame, ce ne serait pas l’inverse ? Ce serait plus logique pourtant ! ».

Mme Voldemorte : « Oh, hé, je sais très bien ce que j’ai dit ! Vous n’avez qu’à faire attention et bien lire les informations qui vous ont été fournies au début du cours. Je ne vais tout de même pas me répéter cent fois ! ».

L’élève : « … Ahem… oui, Madame… mais vous me faites un peu peur quand même… ».

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… secrétaire ?



Situation :

Le téléphone sonne : « Je suis bien au bureau de M. Otaner ? »

Mme Voldemorte : « Oui ».

M. Fiette : « Je suis M. Fiette, et je vous appelle, car je vous ai envoyé un mail concernant un payement qui n’aurait pas été effectué et je… »

Mme Voldemorte : « Oui, bon, ‘faut resituer, parce que, moi, des mails de ce genre, j’en reçois des centaines par jour, d’accord ? »

M. Fiette : « Euh, oui, j’ai reçu un mail me disant que je n’avais pas réglé ma facture et je me disais qu’en m’adressant à votre bureau, j’aurais pu expliquer mon cas sans dev… »

Mme Voldemorte : « Bon, écoutez, je n’ai pas que ça à faire, et je commence à perdre patience ! Vous avez reçu des informations lors de la signature de votre contrat, c’est à vous de bien vous informer ! ».

M. Fiette : « Oui, d’accord, merci… mais vous me faites un peu peur quand même… ».

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… flic ?



Situation :

Agent Voldemorte : « Madame ! Vous traversez alors que le feu est au rouge ! C’est inadmissible ! »

La vieille dame de 93 ans : « Mais, madame, j’étais en train de traverser et le feu est passé au rouge. C’est qu’avec mes problèmes de dos et ma canne, je ne marche pas très vi… »

Agent Voldemorte : « Madame, n’opposez pas de résistance ! Vous savez qu’une fois que le feu est rouge, il est formellement interdit de traverser la route ! »

La vieille dame de 93 ans : « Mais, je ne pouvais tout de même pas m’arrêter en plein mil… »

Agent Voldemorte : « Madame, je vous arrête pour résistance et obstruction ! Tournez vous et tendez les mains ! »

La vieille dame de 93 ans : « Mais madame, attendez, ma canne !! ».

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… médecin ?





Situation :

Docteur Voldemorte : « Monsieur, votre cancer a bel et bien évolué. Il s’est métastasé, il n’y a plus rien à faire, on ne peut pas opérer, et les médicaments ne vous feront gagner que quelques mois ».

Le patient : « Que dois-je faire alors ? Que me conseillez-vous ? »

Docteur Voldemorte : « Dites, je n’ai pas que ça à faire ! Vous avez reçu une brochure au début de votre maladie, vous êtes censé prendre connaissance des informations qui vous sont fournies ! Je ne vais pas m’occuper de chaque patient quand même ! »

Le patient : « Mais, je vais mourir alors ! »

Docteur Voldemorte : « Bon, je perds patience ! Vous êtes des centaines par jour à me dire de telles idioties, j’en ai assez de perdre du temps avec vous ! »

Le patient : « … elle me fait un peu peur quand même… Je vais demander de l’avis du docteur Fiette… ».

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… doyenne de l’EII ?




Situation :

Un élève : « Mme Voldemorte, je … »

Mme Voldemorte : « Ah non, j’en ai marre de vous voir pour vos réclamations incessantes, c’est non ! Sortez ! »

L’élève : « Mais je voul… »

Mme Voldemorte : « Sortez !! »

L’élève : « Oui, d’accord… mais vous me faites un peu peur quand même… ».

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Il ne me reste plus qu’une chose à vous souhaiter pour l’année prochaine… BONNE CHANCE !

Chouk@